A la frontière
américano-mexicaine, un cow-boy solitaire avive les rivalités entre deux bandes
rivales. Clint Eastwood sous son poncho n’a pas que le regard qui tue; descendu
de son mulet, il est efficace du révolver. Gian maria Volonté est un méchant
parfait. Et même si aujourd’hui le sang déversé sent la peinture, la violence,
la bêtise, l’avidité des hommes sont toujours d’actualité. L’humour noir du
film ouvre la trilogie qui comptera « Et pour quelques dollars de
plus » et « Le bon, la brute et le truand », la légende du
western spaghetti commence sous la musique entêtante d’Ennio Morricone.
En 1940, dans la poche de Dunkerque, un groupe de soldats
perdus espère embarquer pour l’Angleterre et parmi ceux là, Belmondo courant
toujours à contre courant parmi des troupes de couleur kaki sous les
bombardements allemands. Les images sont belles mais les dialogues trop écrits
de Robert Merle, la musique de Maurice Jarre accusent un côté artificiel
accentué par le jeu de Catherine Spack, charmante pourtant, dont l’idylle avec
le sergent décontracté parait bien improbable.
American History X. Tony Kaye (1998).
Cette histoire se déroulant dans le milieu suprématiste blanc,
il y a plus de vingt ans pouvait encore paraître
incroyable à l’époque, depuis c’est la rédemption d’un skin passé par la prison
qui parait miraculeuse. Même la fin qui plombe en général les films américains,
évite d’être « happy », on retrouve l’efficacité, les valeurs
familiales, la morale, la violence d’un monde qu’on n’aspire plus à imiter mais
auquel avec le communautarisme, nous ressemblons de plus en plus.
Pourtant les mots de Lincoln au moment du générique de fin
sont bien beaux :
« Nous ne sommes pas ennemis, mais amis. Nous ne devons pas être
ennemis. Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser l’affection
qui nous lie. Les cordes sensibles de la mémoire vibreront dès qu’on les
touchera, elles résonneront au contact de ce qu’il y a de meilleur en
nous. »
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