A la dernière image, on se dit vivement la suite, tant ces
deux heures et demie sont passées agréablement.
Cet auteur majeur, du temps où le cinéma était magique, nous concerne avec un récit personnel amenant à des questions
universelles.
Le récit des évènements familiaux est vu à travers les
différentes caméras que le jeune homme utilise avec bonheur, revenant sur les
rapports à la vérité que les montages peuvent révéler, magnifier ou maquiller.
Le père en scientifique explique la persistance rétinienne,
la mère sentimentale court après un ouragan.
Au-delà
d’un hommage au cinéma, dans ce film poétique et
fluide aux lignes claires, les embuches sont surmontées par une foi humaniste qui permet aux rêves d'enfance de se
réaliser.
Un régal.
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