Tout au long des 76 pages, face à cette violence, une empathie
subtile peut naître à la description de l’hostilité à l’égard d’eux mêmes de
deux jeunes qui se rencontrent au bas de l’immeuble de chez leur
psy.
Leur rapport au corps, la confusion des genres, créent le
malaise.
Cette façon de raconter qui prouve une fois de plus que la
BD n’est pas que le pays de la rigolade nous oblige à regarder cette réalité doucement
terrible, sans nous ensevelir sous des leçons.
« Une anorexie
représentait un suicide long et douloureux, peut-être une sorte d'appel au
secours, un temps mort pendant lequel on réfléchit à ses propres raisons en les
imprégnant de lucidité et en les parant de faux compliments. »
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