lundi 11 octobre 2021

Flag Day. Sean Penn.

Le père et la fille Penn jouent le rôle d’un père et d’une fille d’après une dramatique histoire vraie... il parait qu’il y a le fils aussi.
Aux yeux de ses enfants, les apparitions paternelles paraissaient d’autant plus merveilleuses qu’elles étaient rares. Leur adolescence fut forcément chaotique avec une mère tombée dans l’alcoolisme. 
Ce père toxique, braqueur, faussaire, encore dangereux après 15 ans de prison, aura finalement renforcé la résilience de sa fille devenue journaliste d’investigation, entrainée toute petite à devoir gober les fables mythomanes de son géniteur.
Au bout l’irresponsable a fourni les armes pour la liberté à son héritière, lui qui rejetait toute contrainte, mais la réconciliation n’aura pas lieu. 
Le titre est bien choisi et permet de se déchaîner: pris en "flag'", ce jour du drapeau, fête nationale américaine, jour de promesses n'est que mensonge. Sous un sentiment de culpabilité de carton, ce père sans repère, sans repaire, à force de se mentir ne peut que mentir. 

1 commentaire:

  1. La structure de cette intrigue, ce que tu décris, ne me séduit pas.
    Ce que je remarque dans ton compte rendu, c'est le rôle prépondérant de Hollywood depuis des années pour détruire toute forme de sentiment national, en l'entachant de ridicule, ou de psychopathie. Le fait de cibler le jour du drapeau en témoigne, me semble-t-il.
    J'ai eu droit à ma dose de lavage de cerveau en étant jeune adulte. "On" m'a inculqué combien le patriotisme était pour des idiots incultes, prêts à gober... tous les mensonges de leur gouvernement.
    Et bien... en ce moment je trouve que l'arroseur est bien arrosé. Les mêmes personnes qui m'ont servi des discours préchi-prêcha sur les agissements criminels de mon gouvernement dans des pays lointain tiennent un tout autre discours sur... les actions criminelles de mon gouvernement, dans un autre domaine.
    Des fois le monde est rudement étrange, il faut en convenir.
    Difficile de savoir où est le haut, où est le bas.
    Ce qui est plutôt dramatique, et non pas hollywoodien, c'est que "nous" n'avons plus tellement les moyens de discerner les actions criminelles dans un contexte où Hollywood a aussi sa responsabilité dans la destitution de la transcendance aux U.S.
    Quand on n'a plus d'étoile du Nord pour piloter, et qu'on se félicite qu'on ne va naviguer qu'avec les instruments ? et les chiffres, en les prenant pour idoles, on fait fausse route.
    Une petite pensée pour Clint Eastwood dans "The Mule". Un cinéaste qui continue à sortir de la mélasse de la norme hollywoodienne.

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