En 1953 on s’émerveillait de la couleur en scope et de la
rouge robe de Marilyn, mais le noir de cette catégorie de production s’est
effacé avec le temps.
Ce film a le charme kitch d’un vieux Paris Match à
feuilleter sans prendre le temps de le relire : la psychologie très
sommaire des personnages disparaît derrière les vrombissements et les
éclaboussures du site exceptionnel « des eaux tonitruantes »à
la frontière des EU et du Canada.
La belle ne se démaquille jamais et garde en toutes
circonstances sa démarche exagérément chaloupée, son mari trompé bien que
taciturne se confie d’emblée à une voisine d’hôtel en voyage de noces, dont le
mari à l’éternel sourire agace autant que son ridicule patron.
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