Sous des musiques «  électro-disco-rock-chaotiques »
comme A.H. les décrit lui même, deux C.D. rapprochent « Dr. Jekyll et
Mr. Hyde » plus proches que ne le laisse entendre le projet.
En « Brigade
légère » le fils du grand Jacques Higelin montre un sens de la famille
certain, parmi frère et sœurs : 
« Allez mon père
Ta grande voix
Résonne encore »
Il développe pour sa maman : « La boxeuse amoureuse ».
Il voyage « Sous les étoiles à Montréal ». 
« Musique hypnotique
et le thé trop chaud
Princesse mexicaine au
sourire de Mona Lisa » 
et « I lost my
name » in a « Tokyo
kiss ».
Sa voix portée sur la nostalgie convient bien aux racontages
que j’apprécie davantage en version CD intime que sur scène,
contrairement à d’autres spectacles, par exemple avec
Bartabas sur un écran de télévision où la puissance de ses
cérémonies en présentiel s'est affadie. 
« Lily Dale
symphonie » :  
« Oh
Lily, where are you been ? » 
Il ne faut pas avoir peur de « La dame du lac » 
«  De ses
maléfices inefficaces
Ses sortilèges
s’effacent ».
Les innovations discrètes du fond sonore conviennent bien à
la rêverie dans « Inversion
mélancolique », lorsque « je
ferme les paupières » dans « Moonlove
fantaisie » ou au moment d’aborder «  Le passage » : 
«  Plus léger que
la neige
Tu n’emportes qu’un
sourire ».
 Le familier de « Nosferatu » : 
« Je suis
l’ennemi
Nuits infinies »
rencontre une
« Assassine de la nuit » qui
doit avoir quelques atouts :  
« Je te sphinx, tu me félines
Je te démon, tu me
divines ». 
Le « Carnaval
chaotique » ou « Moon love déesse »  sont
un peu trop démonstratifs à mon goût mis en condition cette fois par des ambiances
plus feutrées. 
« Il-Elle »
dit bien : 
« Elle est beau
Il est belle » 
Et au pays des rouges cœurs, les images de la
dernière chanson renouvellent les couleurs quand la musique s’assoupit :
« L’amour est un
chien fou
Qui court sur
l’autoroute
L’amour est un loup
doux
 



 
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