m’a conduit à choisir ce petit livre de 76 pages comme on en
fabrique de plus en plus.
Las, la maigre intrigue autour de coups de téléphone entre
Jérome Epilogue et son amoureuse aurait pu tenir au format d’une nouvelle,
voire une brève chronique comme il savait en rédiger avec légèreté jadis.
Le caractère cocasse revendiqué est téléphoné, plombé par
des répétitions barbantes qui veulent signifier l’incommunicabilité entre les
êtres mais ne débouche que sur la déception de voir s’abimer une plume sans
l’humour que j’eus apprécié. L’absurde des situations est laborieux, les
sentiments absents.
Le titre appelant la poésie, était déjà
démenti par le bandeau qui proclamait : « Irrésistible
Epilogue » du nom de l’employé de bureau né à Romorantin, pâle et triste
narrateur de cette histoire dispensable.
Je me souviens d'Alain Rémond, et l'époque où je lisais sa chronique dans Télérama. Mon Dieu, ça fait longtemps. J'ai lu un de ses petits livres, par curiosité. Il n'était ni vraiment bon, ni franchement mauvais. Certes, il ne m'a pas transporté.
RépondreSupprimerEn vieillissant, je vois bien qu'on a besoin d'avoir... très froid, ou très chaud, en sentant la vie qui se retire comme la vague sur la plage. Alors, Alain Rémond, je le laisserai là où il est, s'il ne laisse ni chaud, ni froid.