« La petite
vendeuse »
Et de loin on dirait
Presque le bonheur
Quand l’antidépresseur
Fait enfin de
l’effet »
La marque salée sucrée du gentil chanteur est dans cette
attention aux petites choses de la vie avec l’intention de prendre le meilleur
même quand les illusions sont parties.
Musiques vives et mots doux.
Il peut sans risquer la grandiloquence, évoquer le temps qui
passe
« Le début de la
suite » :
« Les aiguilles
de la montre
Ne tournent que dans
un sens
Quand on la remonte
C’est encore pour
qu’elle avance »
voire « Le
destin » :
« Le stylo nous
appartient
Les fautes, les
ratures
Aussi les passages
bien
C’est notre
écriture »
et même une «
Brève et approximative histoire de France » :
« Elle est pas
finie l’histoire
On n’a pas fini d’y
croire »
« Le jeune
vigile » est fragile et celle de tout à l’heure :
« La petite
vendeuse il l’a retrouve ce soir
Y aura des hauts et
des bas »
Auprès de « Chevaliers
sans armure » en blouse blanche :
« C’est plutôt
bon signe quand les patients patientent »
Le « marathonien »
habite une ville nouvelle
« Plus propre
que belle ».
Et si « Le
complexe du sédentaire » l’amène à avoir
« Tête en mer et
pied à terre »
Lors d’un « Feu
de joie » :
« Allumons un feu
Avec ce qui ne va pas
Ce qui nous rend
malheureux
Brûlons tout ça »
Et bien que « ça
sert à rien une chanson » :
« C’est vrai
c’est superflu comme une déclaration
A quelqu’un qui ne
t’aime plus »
c’était bien bon quand « On
jouait fort » :
« On jouait faux
Bon d’accord !
Mais au moins
On jouait fort »
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