mercredi 3 février 2021

Avallon.

Après notre étape au Creusot 
Nous prenons un café à Ecuisse où le seul établissement ouvert quelque peu vieillot ne manque pas de charme, mais il fait trop chaud pour consommer en terrasse face au canal du Centre. A l’intérieur, un groupe d’habitués se restaure comme à la maison ; la patronne propose de cuisiner en fonction de ses victuailles, comme une maman qui reçoit sa famille.
Après la visite de la villa Perrusson, fin XIX° 
il est temps de reprendre la voiture direction Givry près de Vézelay.
Nous empruntons  des petites routes étroites et tranquilles pendant environ 2 heures jusqu’à AVALLON patrie de Vauban où nous faisons halte.
Nous garons facilement la voiture près de la jolie voie piétonne de la vieille ville.
Ici les bâtiments anciens révèlent une aisance supérieure à celle de Le Creusot.  Dans l’un deux s’est installé l’Office du Tourisme que nous pratiquons avant la fermeture.
Puis nous flânons un peu jusqu’à la collégiale Saint Lazare, magnifiée par la lumière de fin d’après-midi. Sa façade curieuse sur le plan architectural supporte de très belles décorations au niveau des tympans et des colonnettes riches d’une grande variété de torsades et de détails. L'intérieur est sobre.
L’abside avec une voûte peinte d’une couronne d’épine  répond aux canons de l’art roman.
Mais dans l’église, les arcs en plein cintre virent en arcs brisés. La tribune de l’orgue est magnifiquement ciselée encadrée par deux anges musiciens.
Nous avons RDV avec notre logeuse à Givry, à quelques kilomètres, nous remettons donc  à plus tard la suite des découvertes d’Avallon.
Il faut connaitre la bifurcation  discrète vers ce joli petit village de pierres. Il est  accueillant avec  à l’entrée un grand terrain, équipé de tables de pique-nique et de cages de foot non loin d’un cours d’eau bucolique, le Cousin, surmonté d’un petit pont. Notre hôte  nous prend en main avec efficacité et énergie avant de partir à son concert. Elle nous recommande un restaurant : la « cuisine d’Angéline » rue Aristide Briand à Avallon, qu’il vaut mieux retenir, à juste titre : en terrasse sur la chaussée malgré un temps menaçant, nous savourons un poulet au gingembre accompagné d’un petit verre de rosé de Bourgogne  et un tiramisu pour Guido. 
Le temps semble se maintenir malgré une petite bourrasque, l’établissement refuse du monde. Au moment de payer, à l’intérieur, nous discutons avec la cuisinière, c’est une  camerounaise de Maroua. « Elle est française », insiste son patron lorsque nous l’interrogeons sur son pays d’origine.
Des masques à base de bidons en plastique rappellent ceux de Joël Bressand.Nous rentrons au bercail, il fait encore jour ; J. n’est pas encore là, nous ne fermons pas la porte au verrou cassé. Nous puisons dans les innombrables BD pour passer la soirée après l’écriture du journal et la consultation des téléphones.

 

1 commentaire:

  1. Vous vous rapprochez de "nos" coins là...
    Merci pour la visite.

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