dimanche 28 février 2021

Le début de la suite. Bénabar.


«
Elle est pas malheureuse
 
« La petite vendeuse » 
Et de loin on dirait
Presque le bonheur
Quand l’antidépresseur
Fait enfin de l’effet »
La marque salée sucrée du gentil chanteur est dans cette attention aux petites choses de la vie avec l’intention de prendre le meilleur même quand les illusions sont parties.
Musiques vives et mots doux.
Il peut sans risquer la grandiloquence, évoquer le temps qui passe 
« Le début de la suite » : 
« Les aiguilles de la montre
Ne tournent que dans un sens
Quand on la remonte
C’est encore pour qu’elle avance »
voire « Le destin » : 
« Le stylo nous appartient
Les fautes, les ratures
Aussi les passages bien
C’est notre écriture » 
et même une «  Brève et approximative histoire de France » : 
« Elle est pas finie l’histoire
On n’a pas fini d’y croire » 
« Le jeune vigile » est fragile et celle de tout à l’heure : 
« La petite vendeuse il l’a retrouve ce soir
Y aura des hauts et des bas » 
Auprès de « Chevaliers sans armure » en blouse blanche : 
« C’est plutôt bon signe quand les patients patientent » 
Le « marathonien » habite une ville nouvelle 
«  Plus propre que belle ».
Et si « Le complexe du sédentaire » l’amène à avoir 
« Tête en mer et pied à terre » 
Lors d’un « Feu de joie » : 
« Allumons un feu
Avec ce qui ne va pas
Ce qui nous rend malheureux
Brûlons tout ça »
 Et bien que « ça sert à rien une chanson » : 
« C’est vrai c’est superflu comme une déclaration
A quelqu’un qui ne t’aime plus » 
c’était bien bon quand « On jouait fort » : 
«  On jouait faux
Bon d’accord !
Mais au moins
On jouait fort »

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