est le fils de Terzilio Baruelo qui a choisi la nationalité
française pour échapper à un enrôlement dans l’armée de Mussolini; mobilisé en
39, il a été fait prisonnier à Dunkerque en 40.
Cet album regroupe quatre histoires concernant les «
macaronis ». L’expression désuète était une insulte vis-à-vis des Italiens
dont l’intégration ne se fit pas sans heurts.
- Les dix transalpins morts aux salines d’Aigues Mortes en
1893 lors d’affrontements avec des «
ardéchois » dits « trimards » - à moins que ça soit le contraire - reviennent à notre mémoire dans un premier récit où les
miséreux agressent d’autres miséreux.
- L’histoire de l’origine de la chanson « Bella
ciao », hymne de la résistance, est instructive car son inspiration venue
des chants des ouvrières du riz (les mondine) parlait bien d’exploitation, mais
la mélodie dont l’origine première est d’Europe de l’Est, a été popularisée seulement dans les années 60.
- Le dessinateur reconnu pour son trait énergique est aussi un
habile scénariste car toutes ces explications se déroulent au cours d’un chaleureux
repas de famille.
Une autre séquence, brève, révèle que l’homme figurant sur
la première page avec des pantalons trop courts veut en réalité mettre en
valeur ses belles chaussures.
- A partir d’une querelle de commères, est remis à l’honneur le
trajet d’un gamin qui avait refusé la chemise noire des « ballilas »
fascistes, pourtant neuve, contrariant sa mère mais rendant fier son
père lui remettant du coup le foulard rouge communiste. Il mourra avec les
républicains espagnols.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire