mardi 1 mars 2011

Vive la classe. Baru.

« Mais non je ne vous parle pas de la classe des écoliers, ni même de la classe ouvrière (encore que), mais de la classe des conscrits… » Du temps de la conscription pour le service militaire.
Je reprends les mots même du dessinateur lorrain car je les trouve justes, comme ce récit dans les années après la guerre d’Algérie quand les jeunes occupaient bruyamment les rues après le conseil de révision, en une fête violente, rude comme les rapports de classe, les relations familiales.
Baru est un de mes auteurs de BD préféré, je l’avais découvert avec « Quéquette blues » qui racontait avec tendresse et énergie la vie de jeunes souvent d’origine italienne du côté de Longwy, moins dans la lumière que les alentours du pont des arts. Le groupe impose sa loi mais aide aussi au passage vers l’âge adulte. A l’époque du twist, les ados des années soixante en bande avec un lot de frustrations cumulées, ne s’expriment pas d’une façon très nuancée, mais est ce que les conversations sur lesTwitter d’à présent sont plus "classe" ?

1 commentaire:

  1. Merci Guy. Je replonge avec un peu de nostalgie dans une partie de mon passé. La vallée de la fench et ses villes en "ange" (hayange, knutange, ukange, seremange, etc..). Les acieries avec ses hauts fourneaux qui apartenaient à De Wendel d'ailleurs tout appartenait à De Wendel. A quinze ans, On était tous inscrits à la mjc (jeunesse communiste) tout le monde voulait monter un groupe de musique...

    Ciao a te Guy,

    Gaëtan

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