Nous prenons
un café à Ecuisse où le seul établissement ouvert quelque peu
vieillot ne manque pas de charme, mais il fait trop chaud pour consommer en
terrasse face au canal du Centre. A l’intérieur, un groupe d’habitués se
restaure comme à la maison ; la patronne propose de cuisiner en fonction
de ses victuailles, comme une maman qui reçoit sa famille. Après la visite de
la villa Perrusson, fin XIX°
Nous empruntons des petites routes étroites et tranquilles
pendant environ 2 heures jusqu’à AVALLON
patrie de Vauban où nous faisons halte. Nous garons facilement la voiture
près de la jolie voie piétonne de la vieille ville. Ici les bâtiments anciens
révèlent une aisance supérieure à celle de Le Creusot. Dans l’un deux s’est installé l’Office du
Tourisme que nous pratiquons avant la fermeture. Puis nous flânons un peu
jusqu’à la collégiale Saint Lazare, magnifiée
par la lumière de fin d’après-midi.
Sa façade curieuse sur le plan architectural supporte de très belles
décorations au niveau des tympans et des colonnettes riches d’une grande
variété de torsades et de détails. L'intérieur est sobre. L’abside avec une
voûte peinte d’une couronne d’épine répond aux canons de l’art roman.
Mais dans l’église, les arcs en plein cintre virent en arcs brisés. La tribune
de l’orgue est magnifiquement ciselée encadrée par deux anges musiciens.
Nous avons
RDV avec notre logeuse à Givry, à quelques kilomètres, nous remettons donc à plus tard la suite des découvertes
d’Avallon. Il faut
connaitre la bifurcation discrète vers
ce joli petit village de pierres. Il est
accueillant avec à l’entrée un
grand terrain, équipé de tables de pique-nique et de cages de foot non loin
d’un cours d’eau bucolique, le Cousin,
surmonté d’un petit pont. Notre hôte nous prend en main avec efficacité et
énergie avant de partir à son concert. Elle nous
recommande un restaurant : la « cuisine
d’Angéline » rue Aristide Briand à Avallon, qu’il vaut mieux retenir,
à juste titre : en terrasse sur la chaussée malgré un temps menaçant, nous
savourons un poulet au gingembre accompagné d’un petit verre de rosé de
Bourgogne et un tiramisu pour Guido. Le temps semble se maintenir malgré une
petite bourrasque, l’établissement refuse du monde. Au moment de payer, à
l’intérieur, nous discutons avec la cuisinière, c’est une camerounaise de Maroua. « Elle est
française », insiste son patron lorsque nous l’interrogeons sur son pays
d’origine. Des masques à base de bidons en plastique rappellent ceux de Joël
Bressand.Nous
rentrons au bercail, il fait encore jour ; J. n’est pas encore là, nous ne
fermons pas la porte au verrou cassé. Nous puisons dans les innombrables BD
pour passer la soirée après l’écriture du journal et la consultation des
téléphones.
Vous vous rapprochez de "nos" coins là...
RépondreSupprimerMerci pour la visite.