Multiples 21. Place à
l’art.
A vrai dire nous avons répondu à l’invitation de la galerie
voironnaise surtout dans l’intention d’acheter une œuvre de Marjo Van der Lee
que nous avions aperçue à la grange dîmière à Le Pin http://blog-de-guy.blogspot.com/2020/09/lmages-dete-2020-grenoble-le-pin.html
Nous savions que nous retrouverions notre voisin, Joël Bressand,
dont nous sommes de fidèles clients. Le « glaneur » comme il aime se
présenter est toujours aussi créatif, cette fois il donne vie avec un humour léger à des
battoirs, sans tapage.
S’il est injuste de ne citer que quelques artistes sur les
21 qui présentent leurs travaux jusqu'à fin février 21, au 1 place Porte de La Buisse, pour une 6°
exposition collective, Maurice Jayet, le résident du 111( au Pin) y est,
Dans une ensemble aux productions soignées, variées, j’ai
retenu les photographies d’Elizabeth Filezac de l’Etang aux apparitions
mystérieuses.
Si certains de ces artistes locaux abusent parfois de trop de textes en n’osant pas laisser
parler leurs sculptures ou leurs dessins, ceux-ci murmurent, jacassent, s’expriment très
bien tout seuls, loin des bavardages qu’il vaut mieux laisser aux abords de
l’art contemporain.
Igor Bodoira a pris possession de la Galerie Hébert, rue Hébert, face au
musée de la Résistance. Ses amples tableaux représentant de vastes friches
industrielles ont besoin d’espace. Il a transféré des photographies sur des
papiers traditionnels coréens et cette rencontre originale fait de l’effet
surtout quand des fleurs de lys trop explicites ne viennent pas perturber la
dynamique des surfaces éclaboussées, incertaines.
Mais rien ne vaut la rencontre avec l’artiste, même si nous
avons été très bien reçus dans les deux galeries précédentes. Ce fut le cas rue
Bayard où Agnès
Colrat a son atelier. Nous avions déjà apprécié ses dessins réalisés
lors du premier confinement « Fenêtre sur cour », vifs, sympas. Je
regardais par la vitrine et me dit : « elle a bien fait de garder
le magasin qui était là avant dans son jus » quand elle descend pour
ouvrir la porte et là je m’aperçois qu’il s’agit d’un trompe l’œil qu’elle
avait réalisé à Bernin au château de la Veyriehttp://blog-de-guy.blogspot.com/search?q=Ch%C3%A2teau+de+la+Veyrie.
J’ai beau chercher mes mots dans le domaine de l’art plus
que partout ailleurs, cette après midi là, j’ai eu la conviction qu’il arrive
que l’on soit sûr que l’œuvre reflète la personnalité de l’artiste. Elle a
déballé les tableaux d’une prochaine exposition dont je me garde de révéler la
thématique car elle veut garder l’effet de surprise mais j’essaierai de me
tenir au courant tant l’idée est féconde et les premières réalisations
prometteuses. J’ai beaucoup aimé, pour rester dans un univers des plus
familiers, ses variantes autour d’un évier parfaitement dessiné qui laisse
deviner des visages révélés à la "gratounette" dans les incrustations des
poussières du temps. Son travail d’un réalisme des plus classiques nous oblige
à prendre le temps pour nous
entrainer vers le rêve. Et ses toiles pêchues qui reproduisent des poses pour
des diapositives tapent à l’œil par leurs couleurs électriques et la vigueur de
l’humanité de ses personnages, souvent des enfants dont le bonheur nous
irradie.
Merci, tu nous apprends beaucoup de choses sur des ressources artistiques à deux pas de chez nous et que nous ignorons... sans doute par manque d'habitude à aller y voir. Les peintures d'Agnès Colrat m'intéressent tout particulièrement, et je n'avais jamais entendu parler d'elle.
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