dimanche 31 janvier 2021

12 villes. Dick Annegarn.

Bien que « Bruxelles » 
« Ma belle
Je te rejoins bientôt
Aussitôt que Paris me trahit »
sa chanson, ait eu un retentissement considérable après les attentats-suicides de mars 2016, cette compilation qui mène de « Coutances » en Normandie 
« Mais qu’est-ce que je suis venu faire ici ? » 
à « « Xilinji » dans le Heiljongyang
« ville de Chine prise aux flammes » 
ne ravira pas tous les syndicats d’initiative, car reviennent surtout dans les refrains : 
« Le blues de « Londres », le spleen de « Lille » 
« Le rock de Rotterdam
Et le smog de toutes les villes. » 
faut dire qu’il ne choisit pas forcément le pittoresque en s’arrêtant à « Luxembourg » : 
«  Les gouttes glissent sur le verre lisse 
 Des vitres tristes »
ou lorsqu’il est déçu de « Nogent sur Marne » : 
« Nogent la morne, le ventre en avant
T’es malade du cœur Nogent »  
La voix grave caractéristique du batave convient pour un « Tchernobyl blues » 
« J’ai pris mon vélo
Pour faire du chemin
Je croise des silos
Où il n’y a pas que du grain » 
et même à Versailles, « Au nom de Dieu » 
« Louis-soleil a des reflets
Nucléaires au derrière »
 Il y a bien une «  Jolie dame dans le tram » chez « Les Tchèques »
 mais à « Karslbad » : 
« Là où je vais, aussi il va
La vie m’ennuie, l’amour me fuit
La mort me suit, la vie me tue »
Blues.

 

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