Première étape d’un voyage entrepris pendant l’été 2020 qui
nous mène de la banlieue grenobloise vers les Hauts de France, « la France
d’en haut » comme dit la rédactrice de ces carnets de route.
Le temps est limpide après la pluie et l’orage d’hier et
nous roulons sans encombre jusqu’à Vienne. Mais à la hauteur de Chasse sur
Rhône nous sommes pris dans un embouteillage occasionné par un grave accident sur la
voie opposée du pont : un camion est renversé sous lequel est encastrée
une voiture. Un hélico attend sur la route et la circulation se trouve bloquée
derrière le carambolage sur des kilomètres.
Nous
atteignons Saint Etienne vers 11h,
nous dirigeant en premier vers l’office du tourisme près duquel il n’est pas
question de se garer. Guy reste donc en double file pendant que je me renseigne
sur le musée d’art contemporain, le musée de Geoffroy Guichard et celui du design. J’obtiens une
carte et un fascicule avec parcours proposé d’environ 1h 30 pour visiter l’essentiel du
centre-ville.
Nous
commençons par le MAMC,
musée d’art moderne et contemporain,
presque vide.
http://blog-de-guy.blogspot.com/2012/06/au-musee-dart-moderne-de-saint-etienne.htmlIl n'est pas situé bien loin du mythique stade G. Guichard, le « Chaudron », inaccessible à la visite
pour cause de Covid, par contre le musée est rouvert au public.
On peut suivre et revivre « l’épopée des Verts » des
origines à aujourd’hui, voir des articles, des vidéos, des vitrines avec les maillots
successifs de l’équipe, des photos des joueurs tout au long des années, la
description du centre de formation, des trophées, des quizz et pour finir,
un jeu de tir au but face à un gardien virtuel : Eh
oui ! Je trompe le goal et mets quelques ballons dans le mille ! Séquence
nostalgie.
Nous tournons en rond guidé pourtant par le GPS mais
sans le trouver car … il n’existe pas.Par contre, nous sommes bien dans la Cité du design installée dans Manufrance,
l’ancienne manufacture des armes, en pleine rénovation qui conserve
l’architecture industrielle et la belle grille d’entrée de l’ancien fleuron de la
ville. L’école du design, des associations et de nouvelles entreprises, pour
l’instant fermées, vont tenter de faire revivre le lieu.
Il est l’heure de nous rendre à notre Airbnb et découvrir la « villa de ville » avec jardin, choisie sur internet. C’est un petit
(très petit) studio, à 20 minutes à pied du centre-ville.
Une fois reposés,
nous partons parcourir le circuit décrit
dans le livret offert par l’Office du Tourisme (ODT). Bien conçu, il nous mène
à travers un quartier aux allures de Bab El Oued puis
face à la « Grand’église » proche de la maison de François 1er
en rénovation. Il se poursuit vers des
places et des rues piétonnes, des maisons art déco, des passages abrités bordés
de commerces (passage sainte Catherine, celui de l’Europe est fermé), l’église
Notre Dame près d’une maison du XIII° siècle reconvertie en bar.
Après une bonne marche, nous dînons copieusement au Piccadily Circus en optant soit pour une salade lyonnaise (lardons, croutons, œuf
poché, salade verte, maïs et betterave) soit pour un burger dont le pain a été
remplacé par des criques de pommes de terre. La rue dans laquelle nous nous
restaurons s’anime peu à peu et devient très fréquentée. Sur le chemin du retour, nous prêtons
le téléphone à un jeune homme imprévoyant qui promène son chien, en
panne de batterie et fermé dehors.
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