lundi 18 janvier 2021

Il était une fois la révolution. Sergio Léone.

Sur une musique entêtante d’Ennio Morricone, comme il se doit,  le film de 167 minutes a des lenteurs toujours séduisantes cinquante ans après la première projection.
Le titre anglais en disait bien plus que l’intitulé en français qui ne laisse pas deviner l’ambigüité des rêves d’alors parfumés à la dynamite : 
« Duck, You Sucker », « Planque-toi, connard ! »
Dans le Mexique de 1913, Rod Steiger, un pilleur de diligences rondouillard, habile du pistolet, rencontre l’affuté irlandais, James Coburn, spécialiste en explosifs.
Les anti-héros devenus héros malgré eux, vont mener leurs affaires d’un festival pyrotechnique l’autre, avec ce qu’il convient de mines impassibles aux regards expressifs.
Des images fortes de massacres de civils vont succéder à des séquences pleines d’humour et le propos parodique devient politique sans livrer de leçons didactiques, les faiblesses humaines côtoyant la générosité et le courage.

 

1 commentaire:

  1. Merci. Ça fait vachement envie.
    Figure-toi que ça fait tellement longtemps que je vis en France que je ne connaissais même pas le titre en anglais.
    Mille fois oui. C'est gravement déprimant, et depuis longtemps, de constater l'acharnement négatif dont les ? français font preuve pour trouver des titres en français pour les films anglais. Difficile de faire preuve de MOINS... d'imagination, poésie, humour, esprit dans la recherche de ces titres.
    Moi... qui n'aime pas l'idée du complotisme, dans ce cas de figure, je suis obligée d'y céder...

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