lundi 11 janvier 2021

New York et Los Angeles au cinéma

Pour se laver des dernières péripéties qui ont sali une fois de plus l’Amérique, deux regards sans concession sur deux cités, loin d’être angéliques, nous sommes chez les truands.
L.A. Confidential. Curtis Hanson.
Je n’avais pas prémédité de voir ce film de 97, mais passant devant l’écran domestique, j’ai vite été happé par ce polar tiré d’un roman de James Ellroy, dans un Los Angeles des années 1950  efficacement reconstitué. Si je m’attache moins aux acteurs qu’aux réalisateurs, ce casting prestigieux où je connaissais Kim Basinger, Kevin Spacey, Danny DeVito, par leurs personnalités affirmées, permet de saisir tout de suite les intrigues dont les sursauts pétaradants mettent en évidence la profondeur des maux de la société américaine.
Main streets. Martin Scorcese. 1973.
Dans Little Italy, Harvey Keitel  tout mignon à l’époque et De Niro incontrôlable jouent parfaitement les gangsters en devenir parmi rues sombres et bars glauques.
Ce film impressionniste à la bande son séduisante, tient sa cohérence dans l' énergie de ses plans plutôt qu’avec un scénario traçant une histoire avec un début et une fin.
Les mecs se la jouent et leurs dettes pour de la frime se paieront avec du sang sur les costards. Subsistent, quelques restes de religiosité, des lambeaux d’amitié pour des magouilles minables, une femme malheureuse.

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