Pour se laver des dernières péripéties qui ont sali
une fois de plus l’Amérique, deux regards sans concession sur deux cités, loin d’être
angéliques, nous sommes chez les truands.
L.A. Confidential.
Curtis Hanson.
Je n’avais pas prémédité de voir ce film
de 97, mais passant devant l’écran domestique, j’ai vite été happé par ce polar
tiré d’un roman de James Ellroy, dans un Los Angeles des années
1950 efficacement reconstitué. Si je
m’attache moins aux acteurs qu’aux réalisateurs, ce casting prestigieux où je
connaissais Kim Basinger, Kevin Spacey, Danny DeVito, par leurs personnalités
affirmées, permet de saisir tout de suite les intrigues dont les sursauts
pétaradants mettent en évidence la profondeur des maux de la société
américaine.
Main streets. Martin Scorcese. 1973.
Dans Little Italy, Harvey Keitel tout mignon à l’époque et De Niro
incontrôlable jouent parfaitement les gangsters en devenir parmi rues sombres
et bars glauques.
Ce film impressionniste à la bande son séduisante, tient sa cohérence dans l' énergie de ses plans plutôt qu’avec un scénario traçant
une histoire avec un début et une fin.
Les mecs se la jouent et leurs dettes pour de la frime se
paieront avec du sang sur les costards. Subsistent, quelques restes de religiosité,
des lambeaux d’amitié pour des magouilles minables, une femme malheureuse.
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