Une grande inventivité : chaque plan recèle des
trouvailles mais elles m’ont parues datées et le format de deux heures appelle
à lire le titre d’une façon ironique.
Jodo, le grand homme à l’issue de sa vie règle ses comptes à
son enfance mais en reste aux absolus adolescents. Son lyrisme qui conviendrait
peut être à la discrétion du papier perd de sa subtilité à être surligné par
des images tellement premier degré qu’il en devient ronflant.
Quand la poésie est claironnée, elle s’évanouit, même si
elle jaillit parfois avec l’explosivité, le brillant d’un feu - bien nommé -
d’artifices.
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