« Fai bei
sogni ». Ah le cinéma italien ! La maison, l’enfance, la mama, le
calcio…
D’après l’auto biographie d’un orphelin dont la mère
disparut en pleine gloire de maman fantaisiste, aimante, et les histoires qui
s’en suivirent : vie éternelle selon l’église et silences de la famille.
Mais la vérité ne guérit plus quand elle est révélée trop
tardivement.
L’amour éperdu s’est perdu.
La lumineuse Bérénice Béjo en médecin peut plus tard guérir
facilement les problèmes cardiaques et ouvrir de douces perspectives à l’adulte
devenu journaliste sportif puis reporter de guerre.
Celui-ci avait trouvé les mots justes pour parler des mères
après une réunion de rédaction, soulevant en passant quelques questions
essentielles des relations de la presse et de ses lecteurs.
La forme classique convient bien à la narration des traces
laissées par l’enfance quand devenu grand, il entre enfin dans la danse, levant
à nouveau ses timidités, vers un destin prometteur.
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