Les églises du centre ville ont affiché sur une bannière
« Merci Marie, Lyon depuis 1852 ».
Cet intitulé m’a fait penser à une entreprise de macarons
dont la maison a été fondée dix ans plus tard. Mais le public se pressant dans
les rues ne vient pas à une « catho pride ».
Pour ce que j’ai vu, l’admiration par la foule de la basilique
de Fourvière tenait plus aux volutes colorées projetées sur ses murs autour du
8 décembre, qu’à l’histoire de son édification voulant affirmer la puissance du clergé lyonnais
depuis « la colline qui prie ».
Chaque année, nous ne pouvons embrasser la totalité d’une soixantaine
de propositions « des designers, plasticiens, architectes, vidéastes,
infographistes et éclairagistes », c’est que la frustration - n’est ce pas
- fait partie du plaisir.
Quatre nuits de poésie, c’est pas tous les jours !
Restés dans le centre ville, nous avons croisé une grosse
vache, un tigre, et d’autres animaux lumineux venus d’Inde,
après avoir admiré sur la place des Terreaux bondée, les
façades qui dansent et un acteur qui décroche la lune.
Sur le théâtre des Célestins, la main d’un peintre dépose vivement
ses couleurs, gratte, recommence à la craie, recompose agréablement la façade.
La statue de Louis XIV à Bellecour s’illumine sous les coups
de pédales vigoureux de certains spectateurs.
La rue de la Ré est magnifiée par des arcades très Bollywood
d’un kitch réchauffant nos nuits d’hiver qui commencent à devenir sévères.
Un roi des dragons bien pointu se reflète dans un bassin et
des oriflammes sur le pont Lafayette prennent le vent joliment.
Même pas le temps de siffler un canon de vin chaud !
Tu es un vrai globetrotter, Guy...
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