En bateau sur la Garonne, nous percevons la courbure du fleuve où se justifie la dénomination « port de la lune » qui accueille aujourd’hui les bateaux de plaisance et de croisière.
Nous comprenons l’éloignement entretenu par les bordelais
avec l’autorité centrale quand on mesure la largeur et la puissance des eaux
aux couleurs chocolat en empruntant un bateau.
Une péniche chargée de morceaux d’Airbus attend que la marée
baisse pour passer sous le pont de pierre.
Le pont de pierre
qui a autant d’arches que Napoléon Bonaparte a de lettres a été le premier pont
construit au XIXe siècle et il est resté la seule possibilité de
relier les deux rives en attendant le
pont d’Aquitaine en 1965, pont suspendu de plus d’un kilomètre et demi de longueur.
Un nouveau pont dit
« Baba » avant son baptême officiel, relie Bacalan à la Bastide, et
dresse déjà deux élégants pylônes qui permettront de lever le tablier central
pour laisser le passage aux bateaux imposants.
En aval la dénomination « terminal » convient à Bassens
qui reçoit les conteneurs comme celui du Verdon à l’embouchure. D’autres sites
sont spécialisés pour recevoir ou expédier céréales, bois, papier, produits
pétroliers, vin …
La ville a toujours mis ses vins sur les eaux.
Sous une architecture audacieuse, un Guggenheim consacré au vin est prévu pour les années à
venir, le Centre culturel et
scientifique du vin.
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