lundi 14 novembre 2022

Mascarade. Nicolas Bedos.

Alors que le film précédent
de Bedos ramenait au passé, le cadre azuréen du dernier film a des airs dépassés en référence à des films où s’enchantaient alors les spectateurs au bord des piscines des riches
Ce milieu là ne fait plus rêver, mais les solitudes bling-bling donnent des opportunités au scénario où celles et ceux qui manipulent sont manipulés à la frontière entre comédie et tragédie, nostalgie et présent, création littéraire et réalité.
Les acteurs jouent et surtout quand ils jouent faux sont excellents : Pierre Niney en gigolo auprès de la diva Adjani est complice de la belle pute Marine Vacth, qui embobine François Cluzet dont la femme Emmanuelle Devos est la seule un peu digne dans ce nid d’intrigants.
Laura Morante n’est pas pour rien dans le déroulement des affaires alors que Charles Berling se contente d’observer ce monde où femmes et hommes sont veules, vengeurs et malheureux.
Le film est long mais ce sont les scènes qui prennent leur temps qui sont les plus réussies, alors que la comédie en imposant ses rythmes tend parfois à la caricature et éloigne l’empathie que l’on pourrait ressentir pour ces pathétiques marionnettes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire