mardi 1 novembre 2022

Aya de Yopougon # 3. Marguerite Abouet Clément Oubrerie.

En papier
 ou au cinéma 
la plongée dans ce quartier d’Abidjan est toujours aussi guillerette, de nuit comme de jour, chez les jeunes ou leurs parents. 
« Quand tu es l’ainé de la famille, tous les bagages sont sur ta tête. » 
Les dialogues sont toujours aussi savoureux empreints de bon sens : 
« - Moussa, les fesses ont beau grossir, elles n'étouffent pas l'anus.
- Ah bon ? Yao, ça fait rire mais ça veut dire quoi ?
- Ton père a beau être gros et fort, il aura toujours un point faible. »
L’élection de la prochaine miss de Yop City occupe les esprits et la découverte de demi-frères ne traumatise pas les fratries, les palabres entre amies permettent de surmonter les problèmes et de rêver à Paris. 
« - Je cherche la femme parfaite.
- Ah celle là ! Effectivement elle n’est pas faite encore. » 
Les rendez-vous se font souvent à « l’Hôtel des mille étoiles » et l’homosexualité ne sera peut être plus seulement une affaire de blancs. Le pouvoir des mâles est contesté par des femmes guère soumises.
Même si « l'homme c'est comme le lit d'hôpital, il peut recevoir plusieurs maladies ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire