mercredi 23 novembre 2022

Nantes # 4

Nous pénétrons dans le musée parmi les premiers visiteurs, à dix heures, l’heure dite.
Durée envisagée : pas moins de 3 heures !
Et à condition de ne pas consulter tous les écrans interactifs, de ne pas regarder tous les films et de ne pas lire toutes les plaquettes…
La muséographie s’avère agréable et soignée.
La déambulation dans le château oblige à des montées et des descentes, nous passons d’une aile à l’autre, cheminons de bas en haut, et vivons la complexité d’un endroit remanié plusieurs fois à des périodes différentes.
Aucune pièce ne conserve les décors, les meubles d’antan voire sa fonction. Les expositions visent à raconter au travers des objets retrouvés l’histoire chronologique de Nantes.
Il est question d’Anne de Bretagne (on commence à la connaitre), du commerce maritime essentiellement triangulaire et des traversées directes, des bateaux 3 mâts. 
La période de la terreur fut particulièrement meurtière, marquée par les exécutions, l’échafaud, les fusillades,
ou quand ces moyens manquaient de rapidité, par noyades organisées dans des bateaux percés.
Après cette période marquante, l’industrialisation, les chantiers navals, la 1ère puis la 2ème guerre mondiale boostent ou bousculent la vie de la ville.
Pour aborder la période suivant 1945, un film relate les évènements politiques, et l'évolution de Nantes grâce au raccordement des îles, leur exploitation immobilière, artisanale et artistique.
"Tournée vers l’avenir, Nantes est dynamique, Nantes est attractive."
Nous récupérons la voiture pour changer de quartier, nous confions notre véhicule à un autre parking disponible sur l’île de Nantes.
Tout d’abord, nous trouvons, malgré l’heure (14h) une place au « Café de la branche » bien plein, avec un personnel actif où nous commandons du thon cru à l’intérieur et cuit à l’extérieur servi avec du riz, du vin blanc ou une bière. Ça pulse ! C’est rapide, efficace et bon.
Nous n’avons qu’à traverser la place pour entrer dans les ateliers des Machines de l’île.
« Les machines de l’île, un projet artistique totalement inédit : né de l’imagination de François Delarozière et Pierre Orefice (tous deux un moment dans la troupe de Royal de Luxe), il se situe à la croisée des mondes inventés de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes, sur le site exceptionnel des anciens chantiers navals »
Ils œuvrent actuellement à la future réalisation de « l’arbre aux hérons ».
Certaines maquettes d’automates au 1/5 déjà fabriquées fonctionnent sous les manettes de marionnettistes pros ou amateurs choisis parmi le public ;  devant nous  s’ébranlent successivement : une araignée, un caméléon, un paresseux, des fourmis, une chenille, 2 colibris différents, des oiseaux de paradis en couple, un héron affublé de 2 nacelles.
Beaucoup de végétaux encadrent les machines et humanisent, « tropicalisent » les anciens hangars. D’une galerie aménagée, nous plongeons  directement sur les ateliers de fabrication ;  soudeurs, ferronnier, mécaniciens menuisiers, peintres, designer concepteur, et bien d’autres se partagent l’espace au milieu d’un bric à brac caché sous des bâches. Une petite salle implantée sur la galerie diffuse un film remontant à la genèse du projet.
Nous n’irons pas jusqu’au « Carrousel des mondes marins » visible des coursives des ateliers ni promener à dos du « grand éléphant » trop chronophage pour nos projets.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire