«Les Inconnus »
ne le seront plus guère après 84 pages que lui consacre la revue des 27 à 87
ans.
« Bernard c’est plus
le rock indé. Didier a une formation de guitariste classique et des goûts assez
étranges (rires), comme les chansons de vampires, il est très à l’aise dans
beaucoup de styles. Pascal, c’est la culture du jazz, de musiques brésiliennes
et de soul… »
Leurs parodies étaient très musicales et l’évocation de
leurs sketchs constitue une agréable révision d’années souriantes.
Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus nous ont
bien fait marrer : « Les trois frères » ont été vus par 7 millions de spectateurs en
1995 : « cent patates ! »
Il reste de la place pour d’autres articles toujours bien
troussés.
Si Jean Louis Livi,
neveu d’Yves Montand, a pu passer incognito dans nos vies, son rôle de
producteur lui a fourni un carnet d’adresses de stars, nous avons forcément
croisé Philippe Labro qui a touché
au journalisme à la télé, à la radio, dans la presse écrite, la chanson, la
littérature, le cinéma.
J’avais retenu de Pompidou
davantage son passage chez Rothschild que son Anthologie de la poésie
française. Interrogé sur l’affaire Russier, il pouvait citer Eluard :
« Comprenne qui
voudra, moi mon remords ce fut la victime raisonnable, au regard d’enfant
perdue, celle qui ressemble aux morts qui sont morts pour être aimés. »
On peut trouver dans le passé des confirmations et des
découvertes.
« La
saison cinématographique » de 66 à 93 recensait chaque année tous
les films : « La petite sainte y touche » et Jean Rouch.
Doisneau avait saisi des images d’un duel en 1949 entre un nostalgique de Napoléon et un
journaliste : arrêt au premier sang.
Dans les rubriques habituelles puisqu’il s’agit pour les
livres, les musiques ou les films de dégoter des trésors : Jean Amila auteur de la série noire
m’avait échappé, Extraballe était
resté au secret et caché « Le dossier 51 » de Deville.
Par contre le top 15 de la lingerie féminine sera accompagné
pour longtemps encore de la musique de Dim
et du regret de ne plus voir Aubade
aux arrêts de bus.
Oui, je peux partager le regret de ne plus voir Aubade aux arrêts de bus. Les femmes étaient belles, et elles me faisaient doucement rêver, moi qui suis... une femme, et pas homosexuelle ou lesbienne pour deux sous. La vie est compliquée comme dit ma belle mère.
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