Nous avions tant aimé le désormais directeur du théâtre de
Chaillot quand il chorégraphiait des acrobates, des grimpeurs,
que le retour de sa derviche tourneuse toujours aussi
étourdissante nous a moins emporté que d’autres fois.
Le spectacle sons et lumières pour une soliste dure 35
minutes qui auraient gagné en intensité à être raccourcies quelque peu.
Un faisceau de projecteurs va dispenser ses éclairages tel
un manège et ses nacelles tournoyantes. Le jeu de mikado éblouissant se
recompose sous forme de cage ou de tipi, virevolte sous des sons enivrants.
L’idée initiale est prometteuse lorsque des pinceaux
étincelants viennent caresser, révéler les formes gracieuses de la danseuse.
Mais quand surviennent des chants d’oiseau, nous sommes sortis du doux vertige
qui nous avait étreints, pour noter que le manipulateur du mobile lumière
continuait à s’amuser, comme oublié dans son magasin de luminaires.
Très difficile de savoir maintenant, Guy, si c'est l'âge qui nous fait voir les... ficelles derrière, nous laissant avec un plaisir défraîchi, ou si les artistes, et l'art lui-même sont fatigués...
RépondreSupprimerTrès difficile.