mercredi 5 octobre 2022

Les Sables d’Olonne # 1.

Un orage nous surprend au matin, assez vite relayé par le soleil. Avant de démarrer la journée, je tourne un bon moment autour de la Tassimo de Bosch pour en comprendre le fonctionnement  et parvenir à sortir deux thés à la menthe sur lesquels nous comptions pour le petit déjeuner.
Nous voilà fin prêts à partir à la découverte des Sables d’Olonne, sous une alternance de soleil et de nuages.
Nous trouvons un emplacement pour garer la voiture rue Printanière. Sans risque de PV, sa situation près du centre culturel et du musée du blockhaus hôpital offre l’avantage de repérer facilement  notre véhicule et de parvenir à pieds au centre-ville. L’Office du Tourisme siège en front de mer, le long de cette longue promenade appelée le remblai.
Aménagée récemment avec de la végétation et des pistes cyclables sans sacrifier les trottoirs pour les piétons, le remblai dispose encore de belles maisons du XIX° siècle, d’un style typiquement balnéaire.
Des collégiens suivent leurs cours d’EPS sur la plage. Là, aucun restaurant ou baraque à frites ne la réduit ni ne la défigure, contrairement à Cannes.
Derrière la promenade se cache le quartier de l’île Penotte.
Il doit sa célébrité aux décorations murales en mosaïques  dont les tesselles colorées proviennent de toutes sortes de coquillages ou de morceaux de verre. L’artiste locale Danièle Arnaud-Aubin en est l’auteur.
Elle propose dans la rue Assas et les ruelles voisines des réalisations naïves et populaires sur des murs clairs fraichement peints.
Outre des scènes marines, elle s’amuse à placer des lézards, des chats et des souris, des rats, mais aussi des « masques », des personnages tels Dracula, des scènes de plage ou des grosses femmes inspirées de Nicky de Saint-Phalle. Quelques roses trémières ajoutent leur poésie et leurs couleurs.
Les halles centrales dans le style Baltard se situent près du palais de justice, pas très loin. Elles méritent vraiment une petite visite.
Nous y accédons par le haut, surplombant des étals soignés de légumes, de fleurs mais peu de poissonniers.
Nous descendons l’escalier, entre deux escalators, afin de parcourir les allées. 
De là nous découvrons une reproduction du Vendée Globe apposée sur les contremarches : avec du recul, nous distinguons un  globe terrestre et un voilier.  Nous franchissons la porte de sortie du bas.
L’église Notre Dame de bon Port s’élève de l’autre côté de la rue étroite. Elle supporte un drôle de clocher à Bulbe.
Justement à propos de ruelles, l’Office du tourisme nous a recommandé de faire le détour par la rue du paradis aujourd’hui renommée rue Manuel, et surtout la rue de l’enfer. Cette dernière détient le record de la ruelle la plus étroite du monde. En effet elle se rétrécit en entonnoir jusqu’à ne mesurer plus que 40 cm de large à son aboutissement.  Le restaurant du palais face à l’entrée haute des halles retient notre attention. Nous commandons une ballotine de poulet au chorizo aux petits légumes et une andouillette frites suivi d’un mille feuilles, le tout arrosé de 2 verres de blancs O.V.N.I. et de 2 cafés.

1 commentaire:

  1. Lol. Un délicieux moment de flottement quand je me suis demandé dans quel musée tu étais pour voir un Bosch inconnu... Drôle. Belle promenade. J'ai déjà noté le lieu pour une exploration future.

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