nous apercevons puis
suivons un panneau indiquant l’observatoire
des oiseaux. Un chemin de terre mène à un petit parking perdu au milieu de
nulle part et ensuite,
un sentier piéton conduit à une cabane
style mirador dominant le paysage. Un magnifique panorama s’étend sur
les plans d’eau séparés par une végétation de milieux humides, squattés par les
oiseaux dans une nature préservée de la présence humaine :
de nombreuses
espèces cohabitent en harmonie apparente, hérons, barges et autres que nous ne
savons nommer. Au loin se dessine la silhouette estompée du village. Une grande
sérénité se dégage de ce décor intemporel. Pendant notre contemplation débarquent
deux femmes en vélo équipées de matériel quasi professionnel d’observation.
Elles viennent fréquemment scruter les oiseaux qu’elles connaissent bien. Ces
passionnées du coin nous renseignent sur les différents volatiles présents,
leurs habitudes, leurs noms, et mettent à notre disposition leurs puissantes
jumelles.Elles
auraient pu nous parler des heures d’ornithologie, mais nous souhaitons visiter
les marais salants qu’elles ne
manquent pas de nous recommander. Nous atteignons vite l’île d’Olonne peu
distante en voiture. Le village arbore un aspect propret et prospère jusqu’à
l’église bénéficiant d’une toilette de
sa façade actuellement cachée derrière les échafaudages. Le dynamisme de la localité s’exprime aussi à
travers un festival de la photo, visible tant dans le centre-ville que le long
du chemin menant du parking aux marais. En effet, des reproductions sur
panneaux révèlent le talent de photographes professionnels. Certains
spécialisés dans la capture d’images d’animaux ont saisi des moments
fugitifs incroyables, d’une grande
qualité de précision et définition; d’autres proposent des clichés de
paysages extraordinaires avec des pierres colorées par des sels et des métaux
ou avec des brumes fantastiques particulièrement adaptées dans ces marais.Les cabanes
des sauniers s’aperçoivent au bout du chemin.
Elles s’élèvent au milieu des
aires ou œillets. Sur place, des
paludiers s’occupent pour l’instant de
la vente de leurs produits : sel de différentes sortes et salicornes, et
fournissent des informations au public intéressé. Ils nous apprennent
- que la
pluie leur impose à chaque fois de vider les bassins d’une eau devenue
saumâtre, qu’elle les contraint à reconstruire régulièrement les petites digues.
Tout le
matériel d’exploitation attend à portée de main, râteaux seaux brouettes ….,
prêts à l’emploi. Si nous
poursuivions le sentier des sauniers, piéton et cyclable, nous pourrions
arriver à la plage de Sauveterre. Mais il est temps de se rendre à la fête
des 30 ans de notre nièce,
Belle visite, merci.
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