Je voulais revoir comment, dans le genre « Mes chers amis » ou « Nos meilleures années »
quitte à confondre les titres, le cinéma italien pouvait traiter du temps qui
passe depuis « Nous nous sommes tant aimés »
Le film rétrospectif de 80 à 20 n’actualise pas vraiment le
portrait dressé par la Scuola Scola mais l’amitié n’a pas d’âge et mon
indulgence est constante quand il s’agit de l’Italie.
Je me régale
de tous les stéréotypes, de toutes les répétitions : la belle fille qui va
de l’un à l’autre, le prof, l’avocat, le chômeur, le calcio, la mama,
Berlusconi, les restaurants et la maison ocre sous les pins, la fontaine de
Trévi ! Qu’est ce qui fait ce charme ? L’optimisme sans illusion,
l’Opéra, la musique, les feux d’artifice, ne pas se prendre au sérieux, Rome et
Naples, les enfants, les voitures, la beauté, la littérature et la légèreté, la
débrouillardise, les acteurs… ça chante, ça boit , ça crie, ça rit, ça vit, ça
pardonne.
Entièrement d'accord.
RépondreSupprimerEncore que je me demande combien les Italiens ont résisté au déferlement du Nouveau Puritanisme Américain ?
Une pensée pour... la peinture de la Renaissance italienne qui me semble très loin de notre mentalité maintenant. Trop loin, même.
Une pensée pour l'époque où les Français trouvaient plus vertueux de copier l'Italie que les U.S., quitte à copier...