lundi 17 janvier 2022

Nos plus belles années. Gabriele Muccino.

Je voulais revoir comment, dans le genre « Mes chers amis » ou « Nos meilleures années » quitte à confondre les titres, le cinéma italien pouvait traiter du temps qui passe depuis « Nous nous sommes tant aimés »
Le film rétrospectif de 80 à 20 n’actualise pas vraiment le portrait dressé par la Scuola Scola mais l’amitié n’a pas d’âge et mon indulgence est constante quand il s’agit de l’Italie. 
Je me régale de tous les stéréotypes, de toutes les répétitions : la belle fille qui va de l’un à l’autre, le prof, l’avocat, le chômeur, le calcio, la mama, Berlusconi, les restaurants et la maison ocre sous les pins, la fontaine de Trévi ! Qu’est ce qui fait ce charme ? L’optimisme sans illusion, l’Opéra, la musique, les feux d’artifice, ne pas se prendre au sérieux, Rome et Naples, les enfants, les voitures, la beauté, la littérature et la légèreté, la débrouillardise, les acteurs… ça chante, ça boit , ça crie, ça rit, ça vit, ça pardonne. 
Voilà je suis contaminé par les bavards qui ne prennent pas la pose et parlent avec les mains et nous reposent des pontifiants de chez nous avec coach pour maitriser leur langage corporel : un bon moment pépère.

1 commentaire:

  1. Entièrement d'accord.
    Encore que je me demande combien les Italiens ont résisté au déferlement du Nouveau Puritanisme Américain ?
    Une pensée pour... la peinture de la Renaissance italienne qui me semble très loin de notre mentalité maintenant. Trop loin, même.
    Une pensée pour l'époque où les Français trouvaient plus vertueux de copier l'Italie que les U.S., quitte à copier...

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