Mes yeux n’allant peut être pas assez souvent au-delà de l’hexagone,
je ne savais pas que le plus grand camp palestinien au monde se situait en
Syrie, au sud de Damas et que Bachar El- Assad l’avait assiégé en 2012, occasionnant
la mort de faim de 180 personnes sans compter ceux qui ont péri sous les
bombardements des avions russes.
Alors que je suis réticent envers l’utilisation
des enfants pour faire valoir une cause, le cinéaste dont on n’oublie pas la
présence derrière la caméra, filme honnêtement les petits garçons et les
petites filles dont les rires s’inscrivent dans nos mémoires, quand réduits à
ramasser de l’herbe dans un terrain vague, ils disent « manger comme les
vaches ».
Les plus vieux aux gueules ravagées rappellent les figures
tragiques de Goya et les silhouettes faméliques qui déambulent dans la ville
dévastée renvoient à des images d’autres camps qui valurent aux palestiniens de
quitter leur terre en 1948.
L'organisation État islamique a pris le contrôle de Yarmouk,
en 2015.
Dans la même veine que « Pour Sama » en
encore plus noir.
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