Bien que le titre reprenne une expression tellement à la
mode « genre » « il n’y a pas de soucis » qu’elle en perd
de sa saveur, il s’agit d’un bel album.
Parfaitement construit avec préambule précisant la démarche
et dernière partie composée des contributions originelles, l’auteur varie les approches.
Les belles personnes ne sont pas forcément celles qui sont l’objet
d’un portrait mais aussi celles qui présentent un chien destiné à accompagner un
aveugle ou des personnes atypiques dite "avec particule" pour un enfant autiste
ou un frère bipolaire.
Une prof de philo en retraite, une jardinière, un gardien de
nuit, une infirmière à la maternité, un artisan menuisier, un éboueur chanteur,
un migrant, un « prince » de
bistrot, le fantôme de l’abribus qui eut bien plus de consistance que d’autres
passants, composent un gentil florilège d’humanité.
« Un exercice d’admiration
envers des personnes discrètes »
Je ne sais pas pourquoi. Je crois que je passerai sur les belles personnes...
RépondreSupprimerA vrai dire, comme tant d'autres en ce moment, j'ai du mal avec le mot "gentil". Il me semble être devenu très problématique. Quand je songe que le mot "gentle" en anglais veut dire "doux", celui qui ne triomphe pas par la force brute, c'est encourageant, mais à force de voir comment le mot s'est détérioré avec les millénaires ? j'en souffre. Comme tant d'autres que je vois autour de moi.
L'équilibre entre force et douceur est toujours problématique, il me semble. Pour les femmes, comme pour les hommes, d'ailleurs.