à un autre groupe non prévu et partons pour Belfort la fortifiée, passage entre le Jura et les Vosges, à une vingtaine de km seulement.
Arrivés chez notre logeur, l’immeuble ne paie pas de mine ainsi que la montée
d’escalier mais en haut des 5 étages, une fois les clés extraites grâce au
code, nous pénétrons dans un joli petit studio sous les toits, propre et
rénové. A peine nos bagages déposés, nous programmons le GPS pour nous rendre à
pied au centre-ville. Il nous indique un raccourci à travers une petite colline
dans la verdure et dans des passages souterrains, restes de fortification.
Malgré le manque de précision de la carte numérique puisqu’il n’y a que de
vagues sentiers, nous parvenons à la citadelle, tombant presque nez çà nez avec
le fameux lion que nous découvrons par le côté. De là nous descendons vers la
place aux armes à la cathédrale Saint
Christophe et en priorité vers l’office
du tourisme avant l’heure de fermeture. Nous y obtenons de justesse les
documents sur la ville d’une jeune fille
heureusement pour nous, retardée par ses bavardages téléphoniques.
Pour les
étudier tranquillement, nous nous attablons à un bar face à la cathédrale près
2 grands bacs carrés de sable pour les enfants, constituant une espèce de
"Belfort plage". Le circuit de la ville nous conduit
- puis vers le boulevard Carnot, parsemé d’anciennes photos
plaquées sur de beaux immeubles, les représentant avec leur commerce d’origine
souvent plus élégants que ceux qui les ont remplacés.
- Sur l’autre rive de
la rivière nommée « Savoureuse », Ernest Pignon Ernest a recouvert un
mur aveugle d’une fresque.
Il y figure 47 personnages germaniques ou latins,
peints grandeur nature, que nous nous amusons à identifier. Freud, Beethoven,
Robespierre, Voltaire, Simone Veil, Berlioz, Wagner, Dürer, Rimbaud,..
illustrent les 2 civilisations dans le désordre des époques et la variété des
domaines de compétence.- Nous revenons sur nos pas, traversons la passerelle des
arts pour rejoindre la place de la révolution dotée d’une pyramide bleue
« Klein » contemporaine de Pierre Baey,- et terminons sur le parking de l’arsenal qui offre le
meilleur point de vue sur le lion en
grès rose de Bartholdi, l’emblème de Belfort.
Après avoir regardé quelques cartes de restau, à la
recherche d’une petite salade légère et rafraichissante, nous optons pour un
établissement Place aux armes, servis à l’intérieur par manque de place en terrasse. On nous sert
carrément 2 saladiers, remplis sans parcimonie d’aliments variés dont nous ne
viendrons pas à bout et un verre de pinot noir d’Alsace. Le retour à pied, par la route cette fois-ci ne nous parait
pas si long.Au moment de nous
coucher, nous découvrons perplexes, un lit confortable mais sans drap ni
housse de couette et nous nous
contenterons d’une petite couverture en polaire. Au matin nous réglons ces
petits désagréments pour lesquels nous apprécions qu’on nous crédite
aussitôt de 20 € sur la location.Avant de
quitter Belfort, nous faisons un détour par le marché couvert Frery.
Il présente pas mal de ressemblances
avec les halles Sainte Claire de Grenoble. Dans le style Eiffel, ce bâtiment
d’acier de verre et de briques expose
une élégante façade en 3 parties comme celle d’une cathédrale. Bien
entretenu à l’extérieur, il subit actuellement une rénovation à l’intérieur fermé
pour cette raison au public.
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