Cette fois je suis dans
les temps pour faire part d'une parution toute fraîche sortie du confinement http://blog-de-guy.blogspot.com/2020/05/6-mois-n18-automne-hiver-1920.html
mais rien sur la Covid : c’est que le volume de plus de
300 pages de photographies paraissant deux fois par an privilégie les
reportages au long cours.
L’actualité la plus brûlante est pourtant là avec un dossier
Brésil accablant,
- chez les éleveurs de bovins (essentiellement des zébus) du
Mato Grosso haut lieu des BBB (Bible, Balles, Bœuf),
- dans la forêt qui brûle avec les indigènes,
- ou dans un squat à Sao Paulo où vivent 400
personnes depuis 2012.
Quand un évènement comme le Brexit est traité par un photographe
qui a l’espace pour préciser sa démarche, ce sujet intime devient universel. Et
les images prises lors d’un mariage à Haïti quand tout le monde s’est fait beau n’évacuent pas les représentations
de catastrophe liées à cette île mais font croire à la vitalité d’un peuple.
Le travail mené par des moines pour retrouver des manuscrits bibliques et conserver des
documents millénaires est aussi digne de respect que ceux qui accompagnent les
sept enfants d’une famille afghane, estropiés.
La guerre en Tchétchénie c’était en
1995.
Chez les Ouigours
le pouvoir chinois cartographie chaque visage,
à Sun City
en Arizona, l’ainée des pompoms girls a 82 ans et il n’y a pas d’enfants dans
cette banlieue de Phoenix en Arizona.
Pour alerter sur la submersion prochaine des Maldives les habitants apparaissent sur
fond d’images sous marines et si les pages consacrées aux instantanés sont toujours aussi attractives, un retour sur
l’impuissance des soignants au Congo alors que le virus Ebola revient pour la dixième fois, relativise bien des
contrariétés occidentales.
AOC sera-t-elle le prochain JFK ? Alexandria Ocasio Cortez n’a pas 35
ans, minimum requis pour se présenter à la présidentielle aux Etats-Unis, mais
à parcourir sa photobiographie qui met en valeur un parcours incroyable, tous
les espoirs pour ce soutien de Sanders sont permis.
Bien qu’elle ait passé sa vie « hors
cadre », un photographe chinois, déjà remarqué à Arles, redonne toute sa
place à sa nounou qui n’était pas du
genre commode :
« Un
jour j’ai remplacé sa commode qui était cassée. Le lendemain elle l’a rapportée
au magasin et m’a rendu l’argent. »
http://blog-de-guy.blogspot.com/2019/09/rencontres-photographiques-darles-2019.html
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