Pas de
précipitation ce matin, nous avons prévu d’aller à pied à la fondation
Calderara tout à côté de notre Airbnb.
Mais contrairement à ce qui est affiché sur la porte, nous apprenons via une
communication au téléphone que le musée n’ouvre ses portes que l’après-midi.
Nous
modifions donc notre programme et consacrons la fin de matinée à quelques emplettes pour les amis à Orta.
Nous apprécions toujours autant
la vielle ville aux toits de lauze et
ses rues pavées, ses fresques passées, il ne manque que le soleil.
Par
amusement nous vérifions la présence du boulanger dans son magasin, qu’il avait
déserté le laissant grand ouvert dimanche dernier.
Nous remontons vers l’église, attirés par une exposition de peintures sans grand intérêt si ce n’est la possibilité de pénétrer dans le Palazzo Penotti Ubertini : nous pouvons y admirer les belles pièces en enfilade aux couleurs pastels, leurs planchers constitués de carrés d’une jolie teinte miel/rouge, et les plafonds à caissons peints dans un état de conservation variable.
Les fenêtres, grandes, laissent bien pénétrer la lumière pourtant chiche aujourd’hui, et donnent sur la rue, en vis-à-vis d’autres belles demeures anciennes.
Nous remontons vers l’église, attirés par une exposition de peintures sans grand intérêt si ce n’est la possibilité de pénétrer dans le Palazzo Penotti Ubertini : nous pouvons y admirer les belles pièces en enfilade aux couleurs pastels, leurs planchers constitués de carrés d’une jolie teinte miel/rouge, et les plafonds à caissons peints dans un état de conservation variable.
Les fenêtres, grandes, laissent bien pénétrer la lumière pourtant chiche aujourd’hui, et donnent sur la rue, en vis-à-vis d’autres belles demeures anciennes.
Nous
regagnons la voiture utile pour
rejoindre le restaurant « La genzianella » recommandé par
Lucas. (via per Armeno 10 28010 Miasino).
C’est une albergo en plein champ fréquentée par des travailleurs. La serveuse nous installe à une table ronde recouverte d’une nappe blanche assortie aux serviettes en tissu. Au menu nous avons droit à des ravioli avec de la truite, du poisson pané aux haricots verts ou du poulet aux pommes de terre au four. D. se laisse séduire par la tarte Tatin à la pêche et boule de glace. Avec les boissons eau minérale et un ½ litre de vin rouge, le café, nous nous en sortons pour 60 € tout compris et pour quatre. Le personnel est agréable, quant à la patronne, elle entame une petite discussion bon enfant.
C’est une albergo en plein champ fréquentée par des travailleurs. La serveuse nous installe à une table ronde recouverte d’une nappe blanche assortie aux serviettes en tissu. Au menu nous avons droit à des ravioli avec de la truite, du poisson pané aux haricots verts ou du poulet aux pommes de terre au four. D. se laisse séduire par la tarte Tatin à la pêche et boule de glace. Avec les boissons eau minérale et un ½ litre de vin rouge, le café, nous nous en sortons pour 60 € tout compris et pour quatre. Le personnel est agréable, quant à la patronne, elle entame une petite discussion bon enfant.
Il est
encore un peu trop tôt pour la fondation Calderara ouvrant à 15 h. En tapotant
sur mon smartphone, je tombe sur la photo du Palazzo Nigra, commune de Miasino. Pourquoi pas ? Le GPS
nous dirige vers une petite place à l’arrière du palais, dotée de trois ou
quatre places de stationnement et d’où l’on peut voir :
- une petite
église assez modeste à l’intérieur en comparaison à toutes celles visitées
logeant une petite tribune de bois peint adorable au-dessus de la porte
d’entrée
- un
coiffeur exposant d’antiques fauteuils, blaireaux, fer à friser, sèche-
cheveux qui voisinent avec des livres à
vendre
Nous
déambulons, faisons le tour des hauts
murs du palazzo qui ne possède qu’une lourde porte fermée côté
place. Nous finissons par trouver son entrée
par le parc aujourd’hui municipal, c’est un monument accolé à un restaurant
assez discret. Nous sommes seuls face à ce bâtiment du XVI° fait de deux corps en angle couvert de
fresques, de balcons en fer forgé et comprenant une loggia à colonnes dont les
voûtes se remarquent par la couleur bleue, inexistante sur la façade.
L’intérieur ne se visite pas et par les fenêtres, aucune richesse décoration ou meuble particuliers
n’apparaissent.
A côté, un 2ème
palais aux façades moins riches sert de Municipio et aurait bien besoin
d’entretien voire de restauration. De
même dans le quartier, beaucoup de belles vieilles portes dissimulent d’ancestrales demeures au regard
des passants.
Nous montons
vers la cathédrale San Rocco écrasante et surdimensionnée, affichant une façade XVII° sans surprise.
Elle est fermée. Un vieil homme nous aborde
en français et nous renseigne sur la ville autrefois moins boisée aux
alentours car très exploitée avec les cultures de maïs, seigle, pommes de
terre. Il nous désigne un bâtiment qui s’effondre et nous raconte son
histoire : cet ancien séminaire qu’il a connu en tant que tel petit
garçon, procurait de l’instruction à quelques
quatre-vingt-dix élèves parmi lesquels seulement trois ou quatre
finissaient prêtres ; puis le séminaire devint maison de retraite avant
d’être revendu à une entreprise qui ne parvint jamais à transformer l’édifice
pour des raisons de protection du patrimoine. Résultat, la maison
s’effondre. Le vieil homme de 86
ans parle des jeunes de son époque partis travailler dans l’hôtellerie en
Angleterre ou à Genève. Mais aujourd’hui l’usine de robinetterie donne de
l’emploi, il n’est plus nécessaire de s’exiler. Il connait Grenoble où vivent
des cousins qui ont réussi dans la lunetterie et ont pignon sur rue, la famille
Tassera vous connaissez ?
Pendant
notre discussion, des ados encadrés par des adultes se défoncent sur un
parcours athlétique, bicyclette à l’épaule dans la montée de San Rocco en
escalier.
Nous
reprenons puis déposons la voiture et J. via Bardelli derrière le portail
automatique qui fonctionne à peu près. L’entrée de la fondation Calderara, implantée dans une maison traditionnelle, n’incite
guère à pénétrer à l’intérieur et à franchir
la grille fermée qui sonne dès qu’on la pousse. Nous poursuivons le
chemin dans un couloir sombre, nous montons l’escalier et débouchons dans la cour /jardin. Là
enfin, un homme nous apostrophe. Il nous donne les renseignements nécessaires à
la visite gratuite bien qu’un don soit le bienvenu. Il nous montre les
interrupteurs pour que nous allumions et éteignons nous-mêmes la lumière au fur et à mesure de notre
progression dans les différentes pièces.
La façade de
la maison donnant sur la cour/jardin
présente trois galeries
couvertes superposées badigeonnées de
blanc et le patio recueille quelques sculptures.
Nous
apprécions tous les trois les peintures
de la 1ère époque de Calderara, simples et figuratives. Des œuvres d’artistes de renom couvrent les
murs de petites pièces modestes ainsi on peut y voir du Fontana, un Vasarely,
quelques Delaunay, des avant-gardistes des années 50/60, du style abstrait
géométrique ou de l’art cinétique ;
les quelques sculptures ne soulèvent pas notre enthousiasme. Seuls dans
la maison, nous manipulons les interrupteurs comme demandé, comme chez nous.
Il n’est que
17h lorsque nous sortons. Nous récupérons J. et la voiture pour une petite
virée en voisins à Ameno. Le parc néogothique doit son nom au trompe
l’œil d’une cathédrale reproduite sur les murs de l’enceinte et au bâtiment
reposant sur des voûtes moyenâgeuses.
Plus loin la
villa Pastori ne semble plus
exister, du moins nous ne la trouvons
pas une fois passée la lourde grille ouverte menant à d’autres
habitations certaines anciennes avec jardins et serres derrière des hauts murs,
d’autres plus récentes et courantes. Nous aurons au moins profité d’une petite promenade dans un cadre
tranquille.
Il est temps
de rentrer, de nous soucier du repas, de nos bagages et de notre retour de demain.
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