mercredi 27 mai 2020

6 mois. N°19. Printemps / été 2020.

Cette fois  je suis dans les temps pour faire part d'une parution toute fraîche sortie du confinement http://blog-de-guy.blogspot.com/2020/05/6-mois-n18-automne-hiver-1920.html
mais rien sur la Covid : c’est que le volume de plus de 300 pages de photographies paraissant deux fois par an privilégie les reportages au long cours.
L’actualité la plus brûlante est pourtant là avec un dossier Brésil accablant,
- chez les éleveurs de bovins (essentiellement des zébus) du Mato Grosso haut lieu des BBB (Bible, Balles, Bœuf),
- dans la forêt qui brûle avec les indigènes,
- ou dans un squat à Sao Paulo où vivent 400 personnes depuis 2012.
Quand un évènement comme le Brexit est traité par un photographe qui a l’espace pour préciser sa démarche, ce sujet intime devient universel. Et les images prises lors d’un mariage à Haïti quand tout le monde s’est fait beau n’évacuent pas les représentations de catastrophe liées à cette île mais font croire à la vitalité d’un peuple.
Le travail mené par des moines pour retrouver des manuscrits bibliques et conserver des documents millénaires est aussi digne de respect que ceux qui accompagnent les sept enfants d’une famille afghane, estropiés. La guerre en Tchétchénie c’était en 1995.
Chez les Ouigours le pouvoir chinois cartographie chaque visage,
à Sun City en Arizona, l’ainée des pompoms girls a 82 ans et il n’y a pas d’enfants dans cette banlieue de Phoenix en Arizona.
Pour alerter sur la submersion prochaine des Maldives les habitants apparaissent sur fond d’images sous marines et si les pages consacrées aux instantanés sont toujours aussi attractives, un retour sur l’impuissance des soignants au Congo alors que le virus Ebola revient pour la dixième fois, relativise bien des contrariétés occidentales.
AOC sera-t-elle le prochain JFK ? Alexandria Ocasio Cortez n’a pas 35 ans, minimum requis pour se présenter à la présidentielle aux Etats-Unis, mais à parcourir sa photobiographie qui met en valeur un parcours incroyable, tous les espoirs pour ce soutien de Sanders sont permis.
Bien qu’elle ait passé sa vie « hors cadre », un photographe chinois, déjà remarqué à Arles, redonne toute sa place à sa nounou qui n’était pas du genre commode :
« Un jour j’ai remplacé sa commode qui était cassée. Le lendemain elle l’a rapportée au magasin et m’a rendu l’argent. »
http://blog-de-guy.blogspot.com/2019/09/rencontres-photographiques-darles-2019.html

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