Il est tard
et nous consommons notre plat de pâtes quotidien au restaurant attenant au
funiculaire.
A 15 h, nous
profitons du beau temps et de la lumière
pour visiter un jardin botanique, celui de Taranto à Verbania.
Il
s’agit d’un immense parc de seize hectares créé et aménagé par un
écossais, Neil Mc Eacharn, afin
d’accueillir quelques vingt mille espèces de plantes récoltées en trente ans.
La villa ne se visite pas, elle abrite aujourd’hui les bureaux de la
préfecture.
C’est notre troisième jardin au bord du lac Majeur, et chacun est très
différent des autres.
http://blog-de-guy.blogspot.com/2020/05/lacs-italiens-2019-13-isola-madre.html
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Celui-ci
possède un labyrinthe de dahlias hauts
sur tige de toutes les couleurs qui chantent sous le soleil.
A côté,
une immense serre dite Victoria, permet dans une pénombre de jungle de
cultiver d’énormes feuilles de lotus ressemblant à des plateaux.
Une plus
petite est consacrée aux plantes carnivores.
Attaché à
son domaine, l’écossais a érigé un petit mausolée pour lui et sa famille. C’est
une petite maison sobre égayée par des
vitraux dont les motifs sont bien sûr
des fleurs colorées.
Puis le
décor change avec le jardin à la française construit en terrasse, où l’eau est présente dans la
géométrie des plates-bandes et les bassins à Nymphéas. Un kiosque le domine équipé de bancs et de poufs
en dur.
Plus
sauvage est le paysage vers le pont.
Il y a
aussi un jardin d’hiver avec son coin à plantes grasses sans grande
originalité et ses moustiques qui pullulent à l’intérieur à cause de la
proximité d’un bassin.
Pour un
moment de détente, une aire de repos met à disposition des hamacs et des
transats en bois.
Nous
poursuivons le circuit vers l’escalier
des amphores à travers une zone moins domestiquée et plus à l’ombre, mais recevant toujours des essences exotiques aux formes
surprenantes.
A l’entrée,
un parcours du parc est fourni, les
balises sur le terrain sont faciles à repérer.
Des jardiniers s’activent pour
maintenir le bon état des plantes dont certaines arrivent en fin de floraison
(les hortensias) et d’autres montrent des bourgeons prometteurs (camélias). A
chaque saison, l’aspect du parc s’adapte mais demande des soins permanents.
Nous
rentrons tranquillement à la maison sans pouvoir éviter le soleil rasant mais
grâce à une erreur d’aiguillage, nous nous engageons sur la voie rapide plus
tôt.
Une fois arrivés, les préposés à la cuisine préparent des carottes en
bâtonnets et une omelette aux pommes de terre, suivis de douceurs.
Et pour
chasser l’humidité, le poêle à bois !
Quelle beauté ! Quelle grâce !
RépondreSupprimerLes fleurs sont magnifiques, et photographiées magnifiquement.
Cela donne très envie de visiter cette propriété fruit d'un individu philanthrope, et passionné.
Je me mets à rêver de comment un Ecossais pouvait survivre dans un monde si... civilisé, cultivé, après les solitudes de l'Ecosse, mais, certes, toute l'Ecosse n'est pas sauvage.
Je vois qu'il avait besoin de s'entourer de beauté, et de nature. C'est si compréhensible.
Y aura-t-il des photos des deux autres jardins ? Comment s'appellent-ils, stp ? Merci.
Sur isola Madre et isola Bella, deux îles Borromées.
RépondreSupprimerMerci.
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