Un berger, Gaspard un nom de là haut, surmonte faim, soif,
froid et vertige pour une résolution héroïque, celle d’une vie.
La nature sublime, hostile, est tracée de main de maître par
une des vedettes de la saison grenobloise qui nous avait déjà enchantés il y a peu http://blog-de-guy.blogspot.com/2018/12/ailefroide-rochette.html
,
Les dialogues sobres, le scénario élémentaire laissent la
place à la complexité, aux évolutions d’un homme déterminé. Le propos où jouent
loup et moutons nous emmène au delà des oppositions manichéennes entre prescripteurs
de la vallée et porteurs de fusil de là haut.
Depuis les cimes les plus escarpées, il est question des
profondeurs de notre animalité, de notre humanité. Ce sommet de la BD se passe
dans les Ecrins.
Cet été, une exposition concise, élémentaire, comme il faut,
a été consacrée à l’artiste régional de renommée internationale au musée de
l’Ancien Evêché.
Merci pour la critique. Ça me fait bien envie.
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