20 reportages dessinés nous font accéder aux beautés et aux
misères du monde en 556 pages.
Stassen raconte Gibraltar
et aussi les enfants soldats au Congo.
Ferrandez père et fils croisent la vie de trois générations
à Cuba.
Maximilien Leroy rend compte de la vie d’une entreprise dans
le plus grand bidonville d’Asie au cœur de Bombay.
A travers son histoire d’amour, Denis Desprez décrit aussi
la Chine, à l’aquarelle.
Le trait de Jean Embarrat est plus énergique pour accompagner
une famille d’exploitants agricoles dans les Landes.
Et les saisonniers qui ramassent des abricots en Drôme nous sont proches avec les frères
Manac’h.
L’histoire personnelle d’Hippolyte rejoignant son père dans
un centre touristique près de Dakar nous parle du pays. Alors que les enfants sorciers de Kinshasa confrontés au phénomène massif
des « églises du réveil » empilent sur leur misère des détresses
mentales et sociales épouvantables.
La rencontre de Maximilien Leroy avec un SDF de Lyon nous met, un peu, à la rue.
Les Roms se
rappellent à nous à travers le récit agrémenté de photographies d’Emmanuel
Guilbert.
Il fait bon lever le nez vers les étoiles depuis le désert
d’Atacama avec Olivier Balez.
Celui-ci nous narre aussi l’exploit de son frère atteint d’une grave maladie à
l’assaut du Mont Rose.
Kugler rend magnifiquement ses trajets en camion en Iran et ses rencontres avec les
médecins des éléphants au Laos,
comme si on feuilletait ses carnets de croquis.
Mais c’est Sacco qui a inventé le journalisme avec
dessinateurs en immersion
qui me laissera le souvenir le plus marquant, bien qu’il ait
été intimidé par des individus qui tenaient à ce que cela ne se sache pas. Il
nous rapporte l’ultime misère des intouchables plus intouchables que les
intouchables allant disputer quelques grains de blé aux rats jusque dans leur infimes
réserves dans leur trou sous la terre en Inde.
Renaud De Heyn a des contacts intéressants pour aller dans
le Rif là où pousse le kif.
Tronchet nous emmène à Quito.
Janssen du côté d’Anvers.
Agnès Montanari soulève avec délicatesse le voile de femmes
au Yémen.
Nous avons aperçu « la mer à travers une goutte
d’eau ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire