Je viens de retrouver dans la pile des livres qui attendent
leur tour, ces 110 pages dont je ne sais plus la provenance. Celui là est sans
éditeur et sans trace Net. Les aquarelles en illustrations proviennent d'autres carnets de voyage offerts au hasard d'Internet.
Un piolet et un sextant, en couverture résument bien le
contenu qui fait partager des expériences d’un gars de par chez nous depuis les
îles du pacifique en voilier aux cols du Zanskar en Inde, en passant par les
Alpes et La Grande Motte, du cercle polaire au Tassili N’ajjer.
Le récit comporte des surprises, des changements de ton
bienvenus, qui pimentent des descriptions manquant parfois d’une nervosité que
nous goûtons volontiers en ces temps excités. Une autosatisfaction
compréhensible peut poindre, tant la diversité et la richesse des expériences sont
manifestes, mais il n’était pas tant besoin de l’exposer.
Pour me désoler de laisser traîner des erreurs dans mes
textes, je suis sensible à celles qui persistent dans ces écrits dont je me
sens proche jusque dans leur maladresse.
En une vingtaine de
courts chapitres ces points de vues participent à la célébration des
beautés du monde et à ses dangers qui éloignent toute mièvrerie.
Avec sa femme, ils viennent d’assister à des danses dans une
île de Vannatu :
« Ils nous ont
donné leurs chants, leurs danses. Pour rétablir l’équilibre (j’ai
compris : une sorte d’ordre cosmique…) il faut donner en retour quelque
chose d’égale importance pour respecter la couronne sacrée.
Comme ils savent la
valeur que nous accordons à l’argent, l’argent fera l’affaire.
Qu’en
feront-ils ?
« Rien, le chef
va l’enterrer dans le sol, c’est là qu’il doit être. »
Intéressant, cette idée d'enterrer l'argent dans le sol...
RépondreSupprimerQu'est-ce qu'on fait avec les billets papier, alors ?...
Peut-être qu'une partie de nos problèmes actuels vient de là ?
Les aquarelles sont belles. Merci.