Je n’ai rien compris.Où était l'entrée?
L’intérêt de ce moment fut d’essayer de remonter aux
souvenirs d’autres pièces de théâtre d’une telle opacité que je n’en vis
point.
Parfois des images, des phrases en cours de lecture ou de
spectacle conduisent vers ailleurs mais cette fois, en essayant de
m’accrocher, j’étais comme ces acteurs qui dérapent sur le plateau, sans appui,
dans l’ennui. Un tel moment de glissade qui était peut être donné comme séquence
de danse, je le perçus au cours de cette
heure et demie comme les seules minutes de virtuosité. Sinon les cinq acteurs
n’échangent jamais, ils débitent une langue qui associe les mots pour les
obscurcir dans une diction distanciée: « la douleurE ». Ils se
jettent des confettis, du sable, se couchent sur du riz, mettent des robes et
des perruques, méditent devant une table couverte de roseaux.
« Contraste clair
entre mes voix - route étonnante pour sortir des chairs bouleversées »
Pourtant après plus de 2000 articles sur ce blog, des
interrogations autour de l’écriture auraient pu m’intéresser, et l’obscurité
dans laquelle je me complais parfois aurait pu m’être familière.
Là je n’ai entendu avec la maigre assistance qu’une poésie
surannée, d’un sous René Char sans fulgurance, vu seulement quelques
panneaux lumineux coulissants d’une beauté très Monsieur Bricolage, des
images déjà aperçues chez Mona Hatoum avec chaussures attachées derrière
chaque pied d’une marcheuse. http://blog-de-guy.blogspot.fr/2015/09/mona-hatoum-centre-pompidou.html
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