lundi 14 mars 2016

Les délices de Tokyo. Naomi Kawase.

Bien sûr quand une vieille dame est embauchée par le tenancier d’une échoppe qui vend des macarons au coin de la rue et que celle-ci va  être appréciée d’une clientèle grandissante, la situation ne peut pas durer.
C’était trop beau, trop tendre, mais cela reste délicieux : sous les masques souvent imperturbables, les résiliences se mettent en route.
Les cerisiers en fleurs sont magnifiques, même dans un environnement banal. Au rythme des saisons sans flonflons, nous partageons volontiers  ces tranches de vies. Bien plus que la recette des dorayakis fourrés aux haricots confits se transmettent des façons d’apprécier le temps, et gagner en liberté quand on a apprivoisé ses faiblesses.  

1 commentaire:

  1. Oui, c'était un beau film, n'est-ce pas ?
    Mais je trouve que le film a le mérite de nous rappeler que notre vie commence en étant une vie de la bouche. Pas QUE la bouche, mais la bouche aussi. Inséparable de tout le reste. Parce que le corps n'est pas d'un côté, pendant que la tête est de l'autre.
    Pas du tout...

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