La revue pédagogique, 226 pages pour 15€, peut être aussi
poétique et drôle.
Mais son apport lié à
l’actualité qui dure est d’offrir un angle nouveau aux informations.
Si le résultat du référendum en Ecosse désormais connu
modifie notre lecture de l’histoire du « Yes », le reportage est très
intéressant
comme celui consacré au juge Renaud dont le meurtre reste impuni. Cette enquête de Benoit Colombat et Etienne Davodeau nous
rappelle que dans les années Giscard (75) la république n’était vraiment pas mieux avant : mafia et
politiques pour le financement des partis, SAC…
Les dessins remettant Pierre Etaix dans la lumière ont beau
être séduisants, je n’ai pas été convaincu, pas plus que mon inculture
économique n’a pu être surmontée par des pages bien ficelées concernant les
emprunts toxiques qui ont fait des ravages dans les collectivités locales.
Je
me suis régalé par contre avec le décryptage de la photo de l’homme seul face
aux chars de Tien An Men ou d’une scène du film de Fritz Lang « Le cabinet
du Dr Caligari ». Les rubriques régulières sont utiles avec
la découverte d’un artiste de face B : Daniel Johnson,
la rencontre avec des « ouvriers prêtés » qui
vivent la semaine loin de leur foyer et vont faire l’appoint dans d’autres
usines du groupe où ils sont embauchés,
l’histoire de l’informatique,
un sport peu pratiqué : la natation synchronisée,
la xyloglossie : la langue de bois, très pratiquée.
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