Une journaliste brésilienne conclut son article :
« Je déteste que le
Brésil accueille la coupe du monde 2014. Et j’adore aussi qu’il le
fasse. »
Les aspects économiques, sociologiques, géopolitiques,
historiques, sont abordés à travers des récits où les talents individuels
rencontrent les passions des autres.
Il est question de sifflets lors de France Algérie en 2002,
de corps nus sous la douche, du joueur colombien assassiné après avoir marqué
contre son camp en 94, des arbitres comme acteurs, de Big Mal entraineur
légendaire, et d’un Kévin de Denain qui
fit son voyage de noces en scooter jusqu’à Geoffroy Guichard mais arriva trop
tard pour le match contre Esbjerg perdu 1 à 0, fin août 2013. Sa Mélissa a pris
quand même une photo avec l’équipe et Galtier l’entraineur leur a souhaité de
longues années de bonheur.
Il est question d’aérodynamique pour un coup franc de
Roberto Carlos, différent des frappes flottantes de Ronaldo, et de
musique : « we are the champions ».
Un remplaçant songe sur le banc, et Raï réalise ses rêves en
consacrant sa vie aux enfants. Les supporters en Egypte ont joué un rôle
important lors des soulèvements contre Moubarak. Les filles jouent à Berlin et
une autre raconte sa vie depuis que Dieu a aidé Maradona de sa main. Avec de
très beaux dessins, nous faisons connaissance d’un épicier originaire du Maroc installé aux Lilas, admirateur de Ben Barek,
dont Pelé avait dit : « si je
suis le roi, lui est le Dieu ». Le père de famille n’a pas été un
champion, il entraine les moins de 13 ans, mais il ne mourra pas seul comme
celui qui connut tant de gloire.
Histoire : Mussolini et sa coupe du monde en 34, un
match de la mort en 42 en Russie, en 44 les images de foot sont trompeuses dans
le camp de Terzin. Il y eut la guerre entre le Honduras et le Salvador en 69, et
L’URSS perdit son match contre le Chili dans le stade de sinistre mémoire car
ils ne s’étaient pas présentés. Le match Dynamo de Zagreb contre Etoile rouge de
Belgrade en 90 a
eu plus de répercutions que la défaite magnifique de Séville en 82. Et le souvenir de l’accident d’avion qui fit
disparaitre l’équipe du Torino reste vivace malgré tant d’années passées depuis
49.
Le foot c’est du souvenir, de l’enfance et des voyages
aussi : des cours de récré au Pérou, aux travées du vélodrome ou sur les
terrains de fortune au Sénégal.
Dans les ateliers du Bengladesh, il s’agit alors de géopolitique.
L’ONU reconnait 194 états, la FIFA 209 sélections
nationales.
bon, faut aimer le foot...
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