Elle a trouvé son truc et le sol recouvert de mots est d’un
bel effet, mais de la même façon que dans l’intitulé « Gallery, bookstore
& more », le Scotch® Art d’Eugénie « créatrice de beauté »
gagnerait à plus de modestie. Car il est difficile d’être à la hauteur de
telles appréciations, quand il ne s’agit que de jeux pop sympathiques : « Elle apporte un sens artistique et
philosophique à des images vides de sens, qui, sans son intervention,
finiraient à la poubelle. »
J’ai préféré finalement ses formats sur le web https://myspace.com/plastikart qu’en
grand pour de vrai… pour une fois.
Au 15 de la même rue, l’espace Space junk dédié à la « Board Culture » (culture
de la planche à roulettes ou des neiges) propose les travaux de Didier Ra.
Difficile de ne pas penser à Druillet devant ses boards où
sont collés des crânes, des tuyaux, des objets
électroniques et de l’électro ménager agencés sous un vernis comme masques
égyptiens ou précolombiens. Bien que cet univers de science fiction matiné de
punk attitude ne me soit guère familier, il faut reconnaître une cohérence à l’exposition
dont l’artiste par ailleurs tatoueur décrit comme « pur plaisir personnel, sans message
pseudo-intellectuel caché derrière chaque œuvre ».
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