J’ai découpé quelques phrases dans les journaux qui s’étaient accumulés pendant la parenthèse enchantée où j’ai accompagné une classe de mer en Bretagne.
- « Mon prochain statut sera ancien président, et celui-là durera très longtemps. Alors je ferai comme Bill(Clinton) ou comme Tony (Blair) : je ferai des conférences et là, je me bourrerai ! »
Le futur ancien président se confiait à un ancien directeur du « Monde ».
- Elisabeth II :
« Comment se fait-il que vous autres économistes n’ayez ni prévu ni anticipé cette grave crise économique ? »
- A propos de Raymond Aubrac, Demorand :
« Alors qu’ils vieillissent et disparaissent, ces hommes et ces femmes nous enseignent, comme le disait le philosophe Jacques Derrida, qu’il est possible d’hériter sans jamais devenir conservateur. »
-Manifestation d’athées à Washington :
«Seuls les moutons ont besoin de bergers »
« Tant de chrétiens, si peu de lions »
Pour avoir éprouvé la vanité des ambitions à persuader mon monde de l’évidence de la gauche pour vivre dans une société harmonieuse, je ne vais pas prétendre délivrer des consignes.
Simplement à l’encontre de ceux qui cultivent comme jadis dans les taiseuses campagnes, les silences hypocrites de leurs intentions en politique, je claironne face au bastringue qui nous a assourdis cinq ans :
« qu’ils s’en aillent ! »
J’ai beau aimer Victor Hugo dont je lis avec bonheur « L’art d’être grand père », je ne marche pas derrière les incantations lyriques qui invitent à reprendre des Bastilles, sempiternellement.
Qui peut battre le sortant ?
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