Emmaüs participait à ce débat de Libé à Grenoble début 2012 avec le Secours Catholique.
Ces associations qui servent d’amortisseur à la crise suivant les mots d’Etienne Pinte, député UMP, également à la tribune, n’étaient pas forcément les mieux placées pour évaluer une perte d’énergie solidaire.
En effet ces groupes bien connus reposent sur les bénévoles dont le nombre augmente.
La réflexion générale a été mise en retrait au bénéfice de questions plus urgentes.
Au pays du luxe, le nombre de pauvres progresse et dépasse les 7 millions, la nécessité de l’aide s’accroit avec la crise.
Le bénévole n’est pas un travailleur social et si avec lui les rapports humains peuvent être dépourvus d’enjeux administratifs, son rôle est à redéfinir sans cesse pour que la médiation se fasse avec efficacité.
L’écoute permettra d’amorcer une réconciliation avec elle-même de celle qui s’estime « une mauvaise mère », mais elle ne saura résoudre un phénomène massif qui voit un tiers des familles monoparentales en dessous du seuil de pauvreté.
La pauvreté engendre la solitude.
L’information sera-t-elle suffisante pour que le tiers des éligibles au RSA qui n’en bénéficient pas, puissent accéder à leur droit ?
C’était avant la proposition d’un référendum déjà oublié du "Protecteur des Grandes Fortunes".
La chanson du dimanche et les blablas halal par Europe1fr
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Dans le Canard de cette semaine:
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