En peinture, le nu féminin est l’incarnation de la beauté et à la période de la Renaissance les corps apparaissent.
Botticelli expose les potentialités de la féminité avec ses trois grâces: la beauté, le don de soi, la pureté. Vénus est au centre, c’est la quintessence de la civilisation méditerranéenne dans une pose christique.
Puis Venise la cosmopolite, plus pragmatique prend le pas sur Florence plus cérébrale et religieuse.
La Vénus de Giorgione aux yeux clos est sans culpabilité, une Eve sans péché.
Elles s’appellent toutes Vénus, mais celle du Titien a les yeux bien ouverts et dans une autre toile lorsqu’il représente l’amour sacré, la femme est dénudée, alors que l’amour profane disparaît dans les plis de sa robe. Suivrons nous le conférencier Christian Loubet qui joue avec l’orgue qui sonnerait avec orgasme pour un tableau à destination de Charles Quint qui ne l’entendait peut être pas ainsi ?
Véronèse multiplie les miroirs et Vénus apaise Mars. C’est le personnage de Diane, la femme de pouvoir, qui devient tendance. A Mantoue, Parme, les maniéristes jouent encore avec Danaé adolescente, Léda, mais les prétextes des titres mythologiques sont dépassés.
Bronzino peint des éros ambigus et Julio Romano dans le palais du Té a peint la vie compliquée de Psyché où en milieu olympien, Zeus ne manque pas de vigueur.
Les élèves français de l’école de Fontainebleau eurent beau refroidir la beauté, les visages de Gabrielle d’Estrées ou de Diane de Poitiers, et leurs tétins mignons, sont ceux de la beauté éternelle.
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