Salomé Gasselin, une des révélations aux Victoires de la
musique classique proposait pour le premier concert du dimanche 11h à la MC2 de
faire rencontrer Keith Jarrett et Henri Purcell avec quatre violes de gambe,
une guitare et une sorte de darbouka, un zarb, caressé par l’arrangeur de cette
représentation, Kevin Seddiki.Le piano du jazzman avait disparu, si bien que les sonorités
mélancoliques de « Tous les matins du monde » ont dominé cette heure
et demie apaisante, même si Salomé Gasselin a parlé de « transe »
pour les deux musiciens que plus de trois siècles séparent.
Le projet de la
trentenaire titré « Prisme » visait à faire briller les différentes
facettes de l’anglais roi du baroque et de l’américain également curieux de toutes
les musiques.
Ayant rencontré récemment des tonalités électro bien plus
brutales, je n’ai perçu ni lumière, ni couleurs annoncées dans les notes
d’intention, mais plutôt fermé les yeux pour goûter les sonorités « viscérales »,
consolantes des cinq instrumentistes.



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