dimanche 19 octobre 2025

Honda romance. Vimala Pons

Dans la note d’intention, les fautes d’orthographe ne se pardonnent pas quand elles voisinent avec l’écriture inclusive qui devrait signifier une attention au langage par ailleurs annonciateur de « 200 états émotionnels différents ».
Pour ma part j’en compte trois au cours de cette heure et quart :
- Dubitatif dans le premier tableau, où la performeuse se relève lentement, supportant un satellite immense de marque Honda diffusant quelques images furtives et réclamant une pipe.
- Perplexe, à entendre des bribes de phrases souvent véhémentes interrompues par trois canons à air comprimé qui agressent l’artiste solitaire.
- Finalement attrapé, par dix chanteurs qui apparaissent et disparaissent depuis le fond de scène composé de lanières blanches. Leur marche aller-retour, dans leurs accoutrements variés, sur une musique lancinante de Rebeka Warrior appelle pour moi, les fantaisies d’une mémoire qui présentement me joue des tours. 
Et là je me sens concerné, mais je crains de vite oublier.

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