Dans la note d’intention, les fautes d’orthographe ne se
pardonnent pas quand elles voisinent avec l’écriture inclusive qui devrait
signifier une attention au langage par ailleurs annonciateur de « 200
états émotionnels différents ».
Pour ma part j’en compte trois au cours de cette heure et
quart :
- Dubitatif dans le premier tableau, où la performeuse se
relève lentement, supportant un satellite immense de marque Honda diffusant
quelques images furtives et réclamant une pipe.
- Perplexe, à entendre des bribes de phrases souvent
véhémentes interrompues par trois canons à air comprimé qui agressent l’artiste
solitaire.
- Finalement attrapé, par dix chanteurs qui apparaissent et
disparaissent depuis le fond de scène composé de lanières blanches. Leur marche
aller-retour, dans leurs accoutrements variés, sur une musique lancinante de Rebeka Warrior appelle pour moi, les
fantaisies d’une mémoire qui présentement me joue des tours.
Et là je me sens
concerné, mais je crains de vite oublier.
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